30e anniversaire de la Société de développement commercial (SDC)
La SDC vise haut pour son développement et celui de la Ville
Depuis la fondation de la SIDAC (SDC) en novembre 1992, de l’eau a coulé sous le pont. L’organisme a connu des hauts et des bas en 30 ans, mais aujourd’hui l’organisme envisage un brillant avenir, si, bien sûr, les astres s’alignent.
Dans l’étroit bureau de l’organisme situé dans la gare de Rivière-Rouge, le président du conseil exécutif Pierre Bousquet et le directeur général Luc Poirier attendent L’info, qui est à l’heure au rendez-vous.
D’emblée, retenons que la SDC compte 92 membres au 25 mai. Les commerces de ces membres apportent à l’assiette fiscale une cotisation totale de 47 000$. Puisque cette cotisation est basée sur le nombre de pieds carrés, selon Pierre Bousquet la moyenne de cotisation en 2022 s’élève à environ 500$.
Bon, l’idée n’est pas de dilater l’atmosphère joviale, mais une question s’impose: avec les fermetures et ouvertures des espaces depuis trop longtemps, comment réagit la SDC?
« Des commerçants ont fermé boutique et beaucoup n’ont pas trouvé de remplaçants. Quand je suis devenu président, raconte Pierre Bousquet, nous étions 110 membres. Mais sachez que des commerçants partent et d’autres viennent depuis des années ».
Luc Poirier, directeur depuis 2018, en ajoute. « L’espace commercial qui se vide, je trouve ça inquiétant, pas alarmant, car certains propriétaires qui ont acheté certains bâtiments demandent des loyers comme si le local était situé à Laval. Ce que le territoire génère comme revenu, avec ce local, c’est impossible de faire ses frais. »
Mais un jour prochain, ce problème pourrait se régler selon M. Bousquet. « Nous travaillons avec la Ville, c’est-à-dire que la SDC lui a demandé de devenir un développeur économique justement pour ce type de situation. Nous voulons prendre soin de ces commerces. La Ville ne tire rien de ça. On attend des nouvelles. Ça serait une belle mission pour nous. Avec les propriétaires locaux, facile de s’asseoir avec eux, mais quand ils sont à Laval ou Montréal, eux, excusez de le dire comme ça, ils s’en foutent. »
Pierre Bousquet, opérateur du Tim Hortons, a une autre nouvelle à partager concernant les locaux vides. « Récemment à Trois-Rivières, à la rencontre du Regroupement des SDC du Québec, on nous a fait part d’une réglementation provinciale qui devrait régler ça. Le propriétaire du bâtiment commercial vide devra s’acquitter de la facture de la SDC, comme si le local était loué à un commerçant. »
Étendre le champ d’action
La mission de la SDC reste sensiblement la même que sur les lettres patentes. Pierre Bousquet avance sans détail quelques projets, qui relèvent autant de la mission que d’activités au quotidien.
« Notre mission, c’est avant tout d’être aux aguets pour nos commerçants. Aussi, réaliser du développement économique qui leur profite, à nos membres comme les non-membres. Car nous allons aussi vers les autres, surtout pour 2022-2023 où nous souhaitons agrandir notre territoire afin de mieux servir toute la Ville, et non seulement la rue L’Annonciation. »
Comme exemple, une usine de textile qui s’établit dans le canton Marchand serait elle aussi membre de la SDC. Évidemment, de nouveaux membres égalent une importante assiette de cotisations. Mais ça ne se réalise pas en criant « Go! ».
« Grosso modo, explique M. Bousquet, je dois recevoir l’appui de 50% des non-membres qui votent en faveur de se joindre à nous. Inutile de dire que c’est une somme de travail qui nous attend puisque l’on doit rencontrer les non-membres et les convaincre de se joindre. »
Si l’un des non-membres refuse de se joindre lors d’un référendum à ce sujet, si 50% sont d’accord, il n’aura pas le choix de joindre la SDC. « C’est certain que l’on peut aller chercher entre 150 et 200 membres comme ça », ajoute le président.
Les membres devraient s’attendre à une baisse de leur cotisation si l’ensemble des cotisants s’élargit? « Oui, dans le sens de changer tout le pied carré, on pourrait diminuer de quelques cents. Il y aura toujours le maximum et minimum que l’on va ajuster en temps et lieu, en conséquence de ces changements », poursuit Pierre Bousquet.
Les services offerts par la SDC resteront sensiblement les mêmes sur la grandeur du territoire.
Des projets, de plus
La SDC cultive beaucoup de projets, quelques-uns ont transpiré dans les pages de L’info. Rappelons le nouveau site Web, la présence des commerces sur la plateforme Waze, et sans oublier le nouveau logo et le premier bulletin de l’organisme.
Un point regrettable, c’est l’absence d’archives de la SDC. Retenons plus près de nous les noms des présidents Gislain Poudrier, M. Bousquet, sans oublier le passage de ses directeurs Martin Després, Laurent Bourgie, Chantale Rioux, Martine Loiselle, Marlène Tanguay et M. Poirier.
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