Société d’histoire et de généalogie des Hautes-Laurentides
Notre monstre du Loch Ness régional : la bête du lac Décarie (1/2)
Les mythes et les légendes locales font partie de notre histoire culturelle. Elles illustrent les mentalités et les croyances locales, donnent un aperçu de l’imaginaire collectif d’une région et confèrent au territoire une unicité sans pareil. Le lac (loch) Ness en Écosse est célèbre à travers le monde grâce à la légende du monstre qui y habite. Nous vous proposons donc au sein des deux prochaines chroniques de découvrir notre « Nessie » régionale via un article paru dans l’Écho de la Lièvre en 1977, écrit par M. Gilles Richard.
Par Gilles Richard. Un animal étrange que l’on pourrait presque affubler du qualificatif de « monstre » vivrait dans le lac Décarie près de Mont-St-Michel s’il faut se fier aux pistes découvertes sur la berge de ce lac. L’animal en question qui serait de forte taille ressemblerait à un énorme lézard de la famille des « sauriens » selon ceux qui ont découvert les pistes.
Pour donner une idée de sa taille, il aurait des pieds d’une longueur de 18 pouces et ses enjambées seraient de quatre pieds. En examinant la configuration des pistes faites dans le sable, on remarquait une distance de 22 pouces entre les deux pieds et l’animal porterait une queue de plus de 8 pouces de large. Le « saurien » vivrait la plupart du temps dans les profondeurs du lac Décarie et c’est la première fois que quelqu’un aurait remarqué son existence.
M. Roger Chatillon de Mont-St-Michel, qui fit la découverte de ces pistes en bordure du lac, prit incidemment une empreinte d’un pied de l’animal et utilisa pas moins de 5 livres de ciment pour couvrir le pied incrusté dans le sable.
Pour ceux qui ont découvert la chose, ce serait tout ce qu’il y a de plus sérieux et l’on tente actuellement de faire des démarches dans le but de voir à quoi ressemble exactement cette étrange bête puisqu’on est certain de son existence.
Découverte
C’est dimanche soir le 24 juillet [1977] que les Chatillons, partis pêcher dans le lac Décarie, le traversèrent en quête d’un endroit de pêche propice. À l’extrémité du lac, où la berge est en sable, l’on remarque de loin une certaine activité et c’est en s’approchant que l’on fit la découverte des pistes. Le saurien n’aurait fait qu’un léger tour dans le sable pour revenir dans les eaux, son habitat naturel.
Le lac n’étant pas très grand, on s’est rapidement demandé s’il était possible qu’une bête relativement grosse puisse y vivre et s’y nourrir. À l’aide d’une sonde-radar qui donne des précisions sur les fonds marins, on en est venu à la conclusion qu’en certains endroits, le lac pouvait atteindre 60 pieds de profondeur et donc servir de gîte à une imposante bête.
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