Un taux d’achalandage élevé à l’urgence de Mont-Laurier
Le taux d’achalandage à l’urgence était de 300 % à Mont-Laurier, en date du 6 janvier en matinée, selon les données disponibles sur le site web Index Santé, où il est possible de retrouver le taux d’achalandage des urgences du Québec. Ceci en faisait de loin l’urgence la plus occupée au Québec.
Pendant ce temps, l’urgence de l’hôpital de Rivière-Rouge avait un taux d’achalandage de 60 %. Il s’agissait du taux d’achalandage le moins élevé des Laurentides, mais cela demeure élevé, comparativement à d’autres urgences du Québec, comme dans les régions de Gaspésie-Île-de-la-Madelaine, Bas-Saint-Laurent ou encore Saguenay-Lac-Saint-Jean, où le taux d’achalandage est dans quelques cas à 0 %.
Toujours le 6 janvier, sur l’ensemble du Québec, quelques urgences dans les régions de Lanaudière, de la Montérégie et Montréal avaient un taux d’achalandage supérieur à 200 %.
Ce n’est pas une situation récente, puisque le 15 juillet dernier, La Presse notait que l’urgence de l’hôpital de Mont-Laurier avait un taux d’achalandage de 280 %, soit « le pire résultat de toutes les régions du Québec ». À cette même date, on observait un taux d’achalandage de 40 % à Rivière-Rouge.
Ce qu’en dit le CISSSLAU
Concernant les urgences, un représentant du CISSSLAU note d’abord que « lorsque nous demandons temporairement à la population de les éviter, c’est en raison d’un achalandage élevé. Cette recommandation ne s’applique pas en tout temps ». Ce dernier suggère aux personnes qui nécessitent des soins non urgents d’opter pour d’autres services, comme en prenant rendez-vous avec un médecin de famille, avec Info Santé en composant le 811 ou avec le réseau des pharmaciens.
En ce qui concerne les hôpitaux de Mont-Laurier et de Rivière-Rouge, il souligne que le défi demeure le manque de main-d’œuvre et que plusieurs actions sont entreprises pour favoriser le recrutement.
Les principaux virus
Le CISSSLAU note une accalmie, depuis les dernières semaines, concernant les principaux virus respiratoires, soit la COVID-19, l’influenza et le virus respiratoire syncytial « Ce constat est fondé sur le nombre de consultations à l’urgence et d’hospitalisations dans la région des Laurentides. »
Malgré ces constats, le CISSSLAU note que la vigilance est toujours de mise puisque « nous nous attendons à une recrudescence de la circulation de ces virus à la suite des nombreux contacts qui ont eu lieu durant la période des Fêtes, et aussi après la reprise des activités scolaires et du retour au travail ».
« En cas de symptômes respiratoires tels que la fièvre, la toux, le mal de gorge ou la congestion nasale, il est préconisé de rester à la maison et de porter un masque. Dans les lieux publics achalandés, il est également conseillé de porter un masque. En tout temps, il est fortement recommandé de se laver les mains fréquemment pour limiter la propagation des infections. Mentionnons aussi que la vaccination reste la meilleure façon de se protéger et de protéger les autres », ajoute le CISSSLAU.
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