Il a marqué les Hautes-Laurentides avec ses toiles
L’artiste Guy Laliberté s’éteint à 92 ans
Guy Laliberté a rendu l’âme à 92 ans à l’hôpital de Mont-Laurier le 28 janvier. Ses amis pleurent cet artiste peintre de Notre-Dame-du-Laus qui a immortalisé les Hautes-Laurentides avec ses innombrables toiles. Un hommage lui sera rendu au printemps.
La Coopérative funéraire Brunet a publié en ligne l’avis de décès de cet homme qui est né à Hull en 1930 et qui s’était acheté un chalet à Notre-Dame-du-Laus en 1967.
« Il était en résidence au Manoir Lausois depuis novembre et il a été admis à l’hôpital le dimanche 22 janvier. Il est décédé le 28 au matin », raconte Marie-Claude Courteau.
Elle-même peintre de scènes de nature, Mme Courteau s’est liée d’amitié avec M. Laliberté quand ils étaient voisins au lac Bigelow. Après 14 ans passés à Notre-Dame-du-Laus, Mme Courteau habite désormais à Valleyfield, mais elle se décrit comme une proche de l’artiste.
« Quand je suis arrivée à Notre-Dame-du-Laus, il était mon voisin d’en face. Il avait l’habitude de faire un feu dehors toutes les fins d’après-midi, alors je suis allée me présenter et on est devenus des amis, sachant qu’on était deux peintres, on avait beaucoup à partager», se remémore-t-elle.
Avec d’autres amis du défunt, Mme Courteau prévoit de lui rendre un dernier hommage au printemps et de faire une vente de plusieurs de ses tableaux. « Tout l’argent qui sera ramassé avec la vente de ces tableaux ira à des oeuvres de charité à Notre-Dame-du-Laus », mentionne-t-elle.
Peintre jusqu’à la fin
Dépeint par Mme Courteau comme un homme qui aimait les gens, mais qui était aussi solitaire et rebelle, M. Laliberté savait aussi bien peindre que jouer du piano ou de l’accordéon.
À l’occasion d’un hommage qui lui avait été rendu en novembre dernier au parc McCabe à Notre-Dame-du-Laus, il avait déclaré : « J’ai pas grand chose à dire sur mes toiles. Elles sont sorties et elles sont là. En d’autres mots, pour parler comme une poule, je les ai pondues. Le bonheur, ç’a été ma peinture et la musique, parce que je joue du piano par l’oreille, j’ai jamais appris une note de musique ».
D’après Mme Courteau, il a poursuivi sa passion jusqu’au bout au Manoir Lausois. « Il avait commencé trois tableaux. Il avait beaucoup de difficulté à ce moment-là, mais on peut dire qu’il a peint jusqu’à la fin de ses jours. »
Mme Courteau souligne le fait que M. Laliberté a exposé aux côtés de grands peintres québécois et canadiens au cours de sa vie et que plusieurs de ses tableaux font partie de collections privées.
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