Une église sera mise en vente à Kiamika ou à Val-Barrette
En raison du déficit accumulé par la paroisse Bon Pasteur, le conseil de fabrique de la paroisse pèse le pour et le contre à savoir laquelle des églises de Val-Barrette ou de Kiamika sera mise en vente.
La paroisse Bon Pasteur regroupait trois églises de trois municipalités, soit l’église St-Gérard-Majella de Kiamika, l’église de Notre-Dame-de-Lourdes de Lac-du-Cerf, ainsi que l’église St-Joseph de l’ancienne municipalité de Val-Barrette. Vers 2018, l’église de Lac-du-Cerf a été vendue à un particulier.
Johanne Deschamps, présidente du conseil de fabrique de la paroisse Bon Pasteur, explique que depuis qu’elle a été nommée présidente de la fabrique en 2017, la paroisse accusait déjà des déficits. « On épongeait nos déficits à partir d’une réserve qui vient d’une vente de terrains d’il y a une trentaine d’années. Déficit après déficit, on tente d’année en année de faire des événements et des activités de financement, mais ce n’est pas suffisant. »
Comme activités, la paroisse effectue des tournois de quilles, des soupers de doré et des soupers spaghetti. Il y a aussi une loterie de la paroisse annuellement.
La présidente et son conseil en sont arrivés à la conclusion que la seule option possible pour redresser leur budget serait de vendre une des deux églises. « En limitant les dégâts et en supposant qu’on pourrait faire au cours de l’année 20 000 $ d’activités de financement, on arrive encore avec budget déficitaire de 10 000 $. » Le déficit actuel de la paroisse s’élève à près de 48 000 $.
La pandémie a aussi affecté le budget de la paroisse, car les églises ont été fermées, mais les dépenses, elles, continuaient. « Il faut continuer d’entretenir les bâtisses, le chauffage, le déneigement. Les factures entrent, mais les revenus ne sont pas là », raconte Mme Deschamps.
Des églises peu fréquentées
Johanne Deschamps mentionne que ce sont davantage des personnes âgées qui exercent encore leur devoir dominical le dimanche. « Ils ont été très craintifs de revenir à l’église après la pandémie. » Pour ce qui est des offices religieux, comme les mariages, les baptêmes et les funérailles, ils sont de moins en moins célébrés à l’église. « Désormais, on ne va plus à l’église pour les funérailles. De plus en plus, on voit une cérémonie qui se tient au salon funéraire en présence de la famille, mais après il n’y a rien à l’église », note la présidente de la fabrique.
Une rencontre d’information
Pour l’heure, aucune décision n’a été rendue à savoir laquelle des églises de Kiamika ou de Val-Barrette sera mise en vente. « À Kiamika, l’église pourrait être reconnue comme bâtiment patrimonial, tandis que l’église de Val-Barrette est plus récente. À Val-Barrette, il y aurait peut-être possibilité de faire quelque chose. C’est aux prémisses, il n’y a rien de décidé. » D’ici au 31 août, la fabrique devra avoir pris une décision à savoir laquelle des deux églises sera mise en vente.
Une rencontre est prévue pour informer les paroissiens des trois villages de la situation actuelle de la paroisse et des mesures qui seront prises. Cette rencontre aura lieu le 1er juin 19 h à la salle de l’âge d’or de Val-Barrette, située au 110, rue Picardie.
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