Pisciculture de Lac-des-Écorces : le CLD élabore un plan d’affaires
Le Centre Local de développement de la MRC d’Antoine-Labelle (CLDAL) travaille actuellement sur un plan d’affaires pour la pisciculture de Lac-des-Écorces.

Le syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec a récemment de nouveau insisté auprès du gouvernement du Québec pour une réouverture de la pisciculture de Lac-des-Écorces, fermée depuis le mois d’octobre 2022.
À l’heure actuelle, le CLDAL étudie le dossier, afin de proposer un plan d’affaires qui permettrait à un groupe local de reprendre en main la station piscicole. « On pense que si on arrive avec un projet intelligent, structuré et viable avec la communauté, ça va donner le goût au gouvernement, peut-être, de procéder à une transaction », développe Frédéric Houle, directeur général du CLDAL.
Une des raisons pour lesquelles le gouvernement a décidé de fermer la station piscicole, c’est parce que la pisciculture devait être mise aux normes de ministère de l’Environnement de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP). Selon M. Houle, la mise aux normes était trop onéreuse pour le gouvernement.
Il faut aussi prendre en compte la défaillance d’un tuyau qui permet d’acheminer de l’eau du lac des Écorces vers les bassins de la station, fonctionnalité qui distinguait la station de Lac-des-Écorces des autres stations piscicoles québécoises.
Selon les dires de M. Houle, le plan d’affaires qu’élabore le CLDAL ne comprendrait pas nécessairement la fonctionnalité dudit tuyau. « Un système de production qui serait implanté sur ce site ne devrait idéalement pas inclure ce tuyau, parce que ça demanderait de grosses sommes pour le faire réparer. Il y a des solutions qui sont possibles sans utiliser ce niveau d’entrée d’eau », remarque-t-il.
Différentes hypothèses pour la fonctionnalité de la pisciculture sont à l’étude par le CLDAL. Il faut aussi noter que les structures déjà existantes sont un atout. « Voyons la pisciculture comme un terrain en bordure d’une rivière », ajoute M. Houle.
Des pertes de revenus conséquentes pour le secteur de la pêche
La pêche de plaisance et la chasse sont des activités qui génèrent d’importantes retombées économiques dans la région des Hautes-Laurentides. « Pour le gouvernement du Québec, ce n’est pas une dépense, mais un revenu d’avoir une pisciculture à Lac-des-Écorces », mentionne le préfet de la MRC d’Antoine-Labelle et maire de Mont-Laurier, Daniel Bourdon.
Depuis la fermeture de la station de Lac-des-Écorces, il n’y a plus que 2 stations piscicoles au Québec, soit celle de Baldwin-Coaticook, en Estrie, ainsi que celle de Tadoussac. En comparaison, le gouvernement ontarien en possède 8. Selon le préfet Bourdon, le gouvernement a choisi de se tourner vers le privé, qui n’arrive pas à remplir les quotas. « Le privé ne joue pas son rôle comme il le devrait. », lance-t-il.
M. Bourdon estime que le secteur de la chasse et de la pêche soit délaissé par le gouvernement du Québec. « Il faut que le gouvernement mette son pied à terre et dise qu’il croit en l’industrie de la chasse et de la pêche. Il n’y a pas que l’industrie de la batterie au Québec. On dirait que le gouvernement oublie tous les autres secteurs de développement économique. »
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