Chantale Jeannotte se félicite d’« avancées notables » dans le comté de Labelle
Déjà plus d’un an que Chantale Jeannotte a été réélue députée de la circonscription de Labelle avec 53 % des voix. La députée profite de l’occasion pour répondre aux questions de L’info.
Mme Jeannotte est-elle toujours à l’aise dans ce rôle exigeant? « C’est sûr que c’est beaucoup de travail un comté comme Labelle, mais j’adore ça, répond-elle. (…) Et puis là, après 5 ans derrière la cravate, je me sens mieux. C’est pas toujours facile, mais j’adore ça. Il y a tellement de travail à faire. Je continue. »
Quels sont les enjeux sur lesquels elle et son équipe sont le plus interpellées actuellement? Selon elle, « Le plus, c’est la santé. C’est certain que c’est la première ligne qu’on travaille plus fort, ça, ça revient beaucoup. Les petites municipalités ont de la difficulté avec les nouveaux enjeux, comme les changements climatiques, ça coûte cher ça aux municipalités ».
Croit-elle que la réponse de son gouvernement aux problèmes du coût de la vie et du logement est suffisante?
Sur le coût de la vie, Mme Jeannotte cite une dizaine de mesures. « Vous vous rappellerez du 2 000 $ par année pour aider les aînés à bas revenu, de la bonification au Programme de supplément au loyer (PSL), de la baisse des impôts. Ça prenait quand même pas mal de courage pour baisser les impôts. Les fameux chèques, la conversion des 5 000 places de garde non subventionnées en 2023-2024, c’est quand même pas rien », énumère-t-elle.
Côté logement, celle qui est aussi adjointe parlementaire à la ministre de l’Habitation, France-Élaine Durenceau, veut croire que le projet de loi 21 rétablira un équilibre entre propriétaires et locataires. Elle souligne que dans Labelle, c’est plus d’une centaine de logements sociaux qui doivent sortir de terre.
Un enjeu qui revient souvent dans la circonscription, ce sont les places de garderie et là-dessus, la députée croit qu’il faut faire preuve de réalisme, tout en reconnaissant que « les gens nous disent que ça ne va pas assez vite ou qu’on a besoin de plus que ça ».
« C’est pas vrai que toutes les petites municipalités vont avoir un CPE », avertit toutefois Mme Jeannotte. « C’est pas que je dis que c’est impossible nécessairement un CPE dans une petite municipalité, au contraire, Notre-Dame-du-Laus l’a prouvé, mais cela dit, dans le contexte où tout le monde tire sur la couverture, regardons les voies de passage où c’est plus réaliste », ajoute-t-elle.
Pour un développement « équilibré et souhaité »
Alors que les Laurentides ont été affectées pendant une bonne partie de l’été par un indice de l’air très mauvais en raison d’une saison de feux de forêt historiquement catastrophique, le premier ministre François Legault a ressorti des oubliettes le projet de troisième lien à Québec après une défaite lors d’une élection partielle début octobre.
Questionnée sur l’apparent manque de cohérence de son gouvernement dans la lutte aux changements climatiques, Mme Jeannotte rétorque en dégainant le Plan Nature 2030. « C’est une mobilisation nationale. On va venir soutenir les projets d’aires protégées. C’est concret. C’est un document stratégique pour agir sur les menaces qui pèsent sur la biodiversité. Ça va être en faveur de la faune, de la flore. C’est un geste vraiment fort de notre gouvernement », se défend-elle.
« C’est hallucinant comment on l’a dans le visage, reconnaît cependant la députée en parlant des changements climatiques. Je l’ai sentie moi aussi la fumée. Il y a des choses qui ont dû être abandonnées à cause de ça, comme le Ironman à Mont-Tremblant. »
Dans la région, difficile de parler d’environnement sans évoquer la multiplication des claims miniers, un autre dossier où la députée reconnaît être « beaucoup interpelée ».
Elle observe que si certains voient dans le développement du secteur minier la promesse d’emplois payants, d’autres s’opposent farouchement à l’exploration minière en cours.
« On veut un développement équilibré et souhaité, qui suscite encore la fierté, soutient la députée de Labelle. Ce que ça veut dire ça dans le fond, c’est qu’on ne le cache pas : on a besoin des minéraux critiques, stratégiques, pour soutenir la décarbonation de l’économie, ça on ne s’en sort pas, mais dans le comment on va faire ça, bien moi je suis contente quand ma ministre elle dit que quand il n’y aura pas d’acceptabilité sociale, et bien il n’y en aura pas de projet de mine. »
Mme Jeannotte termine en rappelant que des consultations ont été tenues sur cet enjeu, que la ministre est à l’écoute et comprend les craintes exprimées. « Je pense que le gouvernement va toujours pencher en faveur des milieux où il y a de l’acceptabilité sociale. J’en ai eu l’assurance lors de ma conversation avec la ministre. »
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