Nominingue dévoilera sa politique environnementale
Après des mois de travaux, le comité consultatif en environnement de Nominingue dépose en assemblée du conseil municipal le 13 novembre le document Politique environnementale 2024-2026. En voici les grandes lignes.
Cette politique cerne les enjeux environnementaux de la municipalité afin qu’ils servent à faire d’elle un endroit « encore meilleur pour y habiter », partage la mairesse Francine Létourneau sur le document obtenu par L’info.
Elle ajoute : « Nous vivons dans un pays d’eau et de forêts ; nous sommes réputés pour la qualité de l’air ; notre environnement est enviable et nous souhaitons le protéger le plus possible de tous les contaminants qui nous guettent. L’équilibre est fragile et rappelons-nous que chaque petit geste compte ».
Une réflexion s’avérait nécessaire pour le comité, composé de Lyne Berardelli (citoyenne), Guy Dagenais (citoyen), René Lalande (conseiller municipal), Janie Larivière (citoyenne), Pierre Picotte (citoyen) et Suzie Radermaker (conseillère municipale). Il fallait définir les thèmes (et sous thèmes) et les éléments qui doivent être intégrés dans la politique.
Les 5 thèmes retenus sont : l’eau, la biodiversité, les matières résiduelles, le sol et l’air. Pourquoi ceux-ci? M. Lalande a répondu à L’info.
« Nous avons trouvé que c’est la meilleure manière de couvrir l’ensemble des problématiques. On a regardé les modèles d’une dizaine de municipalités à travers le Québec et il y en a qui ont pris une approche complètement différente, ce qui nous permettait d’avoir un maximum de clarté pour les citoyens. »
Les principes directeurs
La Municipalité présente 3 principes directeurs de la politique environnementale. Le premier étant de sensibiliser, informer, impliquer et responsabiliser toutes les personnes concernées. Nominingue souhaite réaliser cela via des campagnes et promotions locales ou concertées avec les gouvernements, en communiquant les règles, les politiques et les pratiques, etc.
Le deuxième vise à « Intégrer progressivement les principes du développement durable au sein de l’administration municipale en tenant compte de la protection de l’environnement, la croissance économique et l’équité sociale tout en sortant d’une logique de confrontation entre le développement économique et la protection de l’environnement », lit-on dans le document. Pour y arriver, l’arbitrage s’impose là où le développement économique s’oppose à l’environnement, en révisant les règlements municipaux afin d’inclure les principes du développement durable et toujours en effectuant une promotion auprès des citoyens des effets positifs à moyen et long terme de ce développement.
Le troisième principe vise « à devenir un modèle municipal de gestion intégrée de l’environnement et un meneur dans l’implantation de pratiques environnementales au Québec », affirme Nominingue toujours dans le document.
Les sous-thèmes
Les sous-thèmes, qui occupent la majorité du document, touchent plusieurs points. En voici quelques-uns.
Pour l’eau, le comité traite de la qualité de l’eau, les espèces exotiques envahissantes, la bande riveraine et les inondations. Inclus dans les sous-thèmes de l’eau : les eaux potables, usées et pluviales.
La biodiversité touche les milieux forestiers (exploitation forestière et conservation), la protection des milieux humides, la faune et la flore, la réduction à la source et le réemploi, l’optimisation des infrastructures de gestion des matières résiduelles, puis l’information, la sensibilisation, l’éducation, politique et règlement. Inclus dans la biodiversité : le sol et les sous-thèmes, érosion et sédimentation et paysage.
Le thème de l’air est aussi du lot. Quatre sous-thèmes se démarquent : le transport, les changements climatiques, la qualité de vie et l’effort politique.
Estimation des coûts
Mettre en place les éléments de cette politique a un coût. Combien et comment pour y arriver? Difficile à chiffrer exactement, René Lalande explique qu’essentiellement, la communication aura un coût. Il ajoute que certains points de la politique sont déjà en marche depuis un certain temps, dont ceux des bandes riveraines.
La mairesse Francine Létourneau indique elle aussi que l’implantation de l’écocentre sur un terrain que la Municipalité a acquis, face au garage municipal sur la rue Sainte-Anne, coûtera cher.
Somme toute…
« Pour les membres du comité, il était essentiel de non seulement établir des objectifs environnementaux, mais aussi de créer un plan d’action détaillé qui assurera la réalisation de ces objectifs. Ce plan d’action triennal sera mis à jour régulièrement suivant la capacité de la Municipalité à fournir les ressources humaines et financières requises. Afin qu’il soit accessible dans sa version la plus à jour, il sera disponible dans la semaine du 13 novembre sur le site Web de la Municipalité à l’adresse suivante : https://shorturl.at/wIZ07 », indiquent les membres du comité.
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