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La Guignolée des médias reportée au 22 février

Publié le 31 janvier 2024 par Maxim Ouellette-Legault

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Maxim Ouellette-Legault

Journaliste de l'Initiative de journalisme local | mouellette@infodunord.ca

Alors que la situation de la digue Morier était devenue préoccupante en décembre, la Guignolée de Médias a été reportée au 22 février.

« À l’approche du temps des fêtes, nous pouvons faire une réelle différence et démontrer notre bienveillance envers les gens qui ont faim. Joignez-vous à nous et donnons généreusement », avaient mentionné à l’unisson Julie Auger et Martin Clément, présidents d’honneur de la guignolée. gracieuseté Centraide -Hautes-Laurentides

La Guignolée des médias, qui était prévue pour le 7 décembre 2023, a été reportée au 22 février. Alors que la situation de la digue Morier a été stabilisée, les organisateurs de l’événement, Moisson Laurentides et Centraide Hautes-Laurentides, souhaitaient tout de même organiser la Guignolée des médias.

Des barrages routiers seront installés aux endroits habituels à Mont-Laurier, soit aux coins des rues Madone et Hébert, à l’intersection du boulevard Albiny-Paquette et de la rue Hébert ainsi qu’aux coins Alix et Limoges.

Des temps difficiles

La hausse du coût de la vie qui entraîne une précarité significative au niveau alimentaire pour plusieurs ménages. Moisson Laurentides a d’ailleurs indiqué que plusieurs Laurentiens frappent à sa porte pour demander de la nourriture. Parmi eux, on observe des ménages qui ont un travail et qui n’arrivent plus à faire face à l’augmentation du coût de la vie.

« Les résultats du dernier bilan faim démontrent une augmentation de la demande d’aide alimentaire de 10 %. La proportion des enfants ayant recours à nos services a littéralement explosé en enregistrant une hausse de 30 % pour les services de dépannage alimentaire et plus de 121 % de hausse pour les services de repas. »
– Annie Bélanger, directrice générale de Moisson Laurentides

Pour Laure Voilquin, l’un des principaux objectifs de la guignolée cette année est de favoriser l’autonomie des personnes en situation précaire. « Donner des paniers de nourriture ne viendra pas résoudre le problème, c’est comme mettre un pansement. Nous voulons aller à la base, donc intervenir au niveau des organismes de santé mentale, d’itinérance et pour les jeunes également.

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