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Honda et Nissan étudient la possibilité de fabriquer ensemble des composants de véhicules électriques
RPMweb | Samuel Lessard
La montée de Tesla et des constructeurs chinois émergents pousse Nissan et Honda à songer à s’unir pour fabriquer des composants de véhicules électriques.
La montée de Tesla et des constructeurs automobiles chinois émergents sont une réelle menace aux constructeurs établis, qui sont en retard dans le développement de véhicules électriques. C’est précisément ce qu’ont admis les PDG de Nissan et de Honda, qui estiment de plus en plus qu’il est nécessaire pour eux de combiner leurs forces pour éviter d’être avalés. En ce sens, les deux constructeurs ont avoué avoir signé une entente pour évaluer la possibilité de s’unir pour rendre plus profitable le développement de véhicules électriques.
Les deux constructeurs sont très peu avancés dans la course aux véhicules électriques, entamée par plusieurs constructeurs comme GM, BMW, Ford et Mercedes-Benz. Pour le moment, Nissan ne produit que l’Ariya et la vieillissante LEAF, alors que Honda s’apprête à vendre un produit GM apprêté à sa sauce, le Prologue.
Pour mieux s’attaquer à l’électrification, l’idée ne serait pas de développer des produits conjoints qui n’auraient pour seule différence qu’une apparence correspondant à une marque précise. L’étude de faisabilité concerne plutôt la possibilité de produire des moteurs électriques, des technologies de batterie et d’autres pièces impliquées dans l’assemblage des véhicules électriques. Ainsi, les deux marques pourraient partager des pièces, ce qui induirait des économies d’échelle.
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Dans un communiqué conjoint, les deux entreprises ont établi qu’elles étaient arrivées à la conclusion que, selon la conjoncture, il était temps de voir quelles sont les possibilités de collaboration pour les futurs produits. À en croire le communiqué, Honda et Nissan sont rendues au même endroit et font face aux mêmes défis, ce qui rend logique l’étude de la faisabilité d’une union.
Les PDG des deux entreprises ne se sont pas risqués à évaluer les économies potentielles, ni quels sont les objectifs futurs en lien avec le dévoilement de nouveaux produits électriques. Actuellement, les deux constructeurs combinés vendent un total de 7,65 millions de véhicules vendus annuellement.
Même si l’échéancier relié à cette étude n’a pas encore été annoncé, le PDG de Honda, Toshihiro Mibe, a été très clair à l’occasion d’une entrevue avec Automotive News : « D’ici 2030, nous devons être parmi les dynamiques, en position pour concurrencer les meilleurs. »
L’avis de RPM
Honda avait réagi il y a quelques années en établissant un partenariat avec GM, qui a depuis été annulé. Maintenant, le géant japonais Honda envisage une association avec Nissan, afin d’arriver avec son propre véhicule électrique en 2026. De son côté, Nissan avait déjà une longueur d’avance en 2012 avec la LEAF, mais n’a pas mis les efforts nécessaires pour poursuivre sur cette lancée d’électrification.
Ces constructeurs n’ont pas pris au sérieux les efforts d’électrification des concurrents, et ils font maintenant face à un défi de taille. Des unions de la sorte, même si elles sont plutôt inusitées, sont de plus en plus nécessaires pour permettre à ces constructeurs de maintenir la tête en dehors de l’eau. Si ça peut permettre d’augmenter la concurrence dans le domaine des véhicules électriques, ça ne peut être que bénéfique pour le consommateur.
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En résumé
- Honda et Nissan envisagent une union
- L’idée n’est pas de développer des produits conjoints
- Les économies viendraient du partage de connaissances et de composants
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