Nominingue inaugure son écocentre en juillet 2024
La Municipalité de Nominingue pourra se targuer d’avoir son propre écocentre dès juillet. La mairesse Francine Létourneau donne quelques détails sur ce projet bienvenu pour la localité.

« L’écocentre, c’est un dossier qui évolue bien », mentionne d’entrée de jeu la mairesse juste avant de dîner durant une rencontre. « En principe, il sera fonctionnel à la fin de juillet sur deux jours/semaine de façon permanente. Cet écocentre va beaucoup nous aider ».
Précisons qu’auparavant, la Municipalité retenait les services d’un écocentre mobile à certains moments de l’année. Comme elle n’a pas le personnel requis pour effectuer le triage des matières à ces occasions, de la contamination a été détectée dans le passé.
Voici deux exemples de contamination : un morceau de plastique dans le bac brun ou encore un croûton dans le bac vert.
« Pour nous, c’est important que les choses se fassent bien. C’est donc l’Action bénévole de la Rouge (ABR) qui assurera l’exercice du tri », renchérit l’élue.
L’ABR effectue depuis un certain temps le tri à l’écocentre de la Ville de Rivière-Rouge.
Érection sur un terrain municipal
L’écocentre de Nominingue sera érigé au 777 chemin Sainte-Anne, face ou en angle du garage municipal. « C’est sur un terrain que l’on a acquis l’an dernier, poursuit la mairesse, justement dans le but d’y bâtir un écocentre. Nous faisons actuellement des analyses de sol afin de voir si l’on pourra y déposer les neiges usées et l’abrasif ».
La facture
Évidemment une telle infrastructure ne va pas sans coûts. Nominingue estime que l’implantation de l’écocentre s’élève à 305 000 $, avec les taxes et l’intérêt sur l’emprunt de 205 000 $. Le résidu nécessaire provient d’une subvention à la hauteur de 90 000 $ de Recyc-Québec.
Avoir son écocentre va certainement améliorer la gestion des matières pour Nominingue, il ne fait aucun doute dans l’esprit de la mairesse, ne serait-ce que pour le tonnage.
« Oui, ça va drôlement améliorer les choses, car nous aurons aussi une roulotte en permanence où les gens pourront y trouver des articles en bon état, encore utiles en fait, comme un magasin de réemploi, si je peux dire. Mais surtout, nous aurons un meilleur tri des produits dangereux, de la styromousse aussi, ainsi que de chaque matériau de construction, et j’en passe! », conclut Francine Létourneau.
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