Contrer la prolifération du myriophylle au lac des Écorces
En 2023, des initiatives ont été mises en place au niveau du lac des Écorces et du lac Gauvin pour contrer la progression du myriophylle à épis. Des efforts se poursuivent en ce sens en 2024.
Le 2 juin, l’Association de mise en valeur et de protection du lac des Écorces avait fait un retour sur les actions effectuées auprès du lac en 2023, lors de son assemblée générale.
Selon le président de l’association, Jocelyn Lapierre, les objectifs ont tous été atteints pour 2023. « Deux grands projets se sont réalisés l’année dernière. Il s’agissait d’identifier les zones de myriophylle à épis sur l’ensemble du lac, ainsi que de mettre en place des bouées.»
Des bouées
Pour ce qui est des bouées, elles ont été mises en place pour la première fois sur le lac à l’été 2023. Ces bouées englobent les zones sensibles du lac, où l’on retrouve le myriophylle à épis.
Alors que l’on compte une grande quantité de bouées ordinaires, une douzaine d’entre elles sont munies d’un écriteau qui sensibilise les plaisanciers et autres utilisateurs du lac. « Nous sommes allés chercher un 12 000$ pour ces bouées, avec l’aide de la municipalité de Mont-Laurier, la municipalité de Lac-des-Écorces et la Fondation de faune », souligne Jocelyn Lapierre.
Jocelyn Lapierre rappelle aussi des études d’envergures ont été menées par le Comité du bassin versant de la rivière du Lièvre (COBALI) à l’été 2023. Parmi les résultats de ces études, le COBALI avait détecté des espèces rares dans le lac des Écorces.
Il s’agit de deux types de poissons, le cisco de printemps, ainsi que le chabot de profondeur. On retrouve aussi dans le lac le potamot de Vasey, une plante aquatique susceptible d’être désignée menacée ou vulnérable au Québec.
Une année moins ambitieuse
Alors que M. Lapierre et son association sont toujours motivés à améliorer la qualité du lac des Écorces, l’association signale un manque de financement pour 2024, qui restreindra les activités pour 2024.
En 2024, l’association souhaite mener une étude sur les sédiments qui s’écoule dans le lac des Écorces et souhaite installer plus de bouées. Un test de bâchage aura potentiellement lieu.
« En 2024, on projetait de commencer le bâchage et l’arrachage de myriophylle, mais le financement n’est pas suffisant pour effectuer ces tâches. Si on se lance dans le bâchage et l’arrachage, il ne faut pas seulement s’en occupe pendant 1 an. Il faut s’assurer d’avoir des ressources financières, des bénévoles, ainsi que des plongeurs professionnels pour l’arrachage de myriophylle. Si tout va bien dans notre budget, on devrait avoir un montant pour faire des tests de bâchage », expliquait M. Lapierre.
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