Plus d’utilisateurs en 2023 sur le Parc linéaire du P’tit Train du Nord
La corporation du Parc linéaire du P’tit Train du Nord a déposé son rapport annuel 2023. Le succès du parc ne se dément pas, notamment dans le sud des Laurentides. Un portrait en chiffres.
Le succès a un coût, c’est d’ailleurs le rapport qui le confirme en premier lieu. La corporation a une retombée économique de 68,1 M$ et engage pour les gouvernements, des revenus de 19,9 M$. Elle soutient 917 emplois, selon le bilan 2023, pour servir sa clientèle qui utilise le parc par les 26 municipalités qu’il traverse.
Le profil de la clientèle se décline comme suit. Les utilisateurs en été sont principalement ceux qui se déplacent en vélo (65%), à la marche, la course (16%), le vélo à assistance électrique (16%), le patin à roulettes ainsi que le ski à roulettes (1%). Les autres modes de déplacement, voire trottinette, quadriporteur, triporteur, composent un maigre 2%.
En hiver, 53% de la clientèle se déplace sur le parc linéaire en ski de fond classique et 12% le font en ski de fond pas de patin, notamment au Sud. Suit la marche et la course à pied à 26%, le fatbike à 3% et la motoneige, surtout dans les Hautes-Laurentides, à 4%.
C’est la clientèle entre 35 et 54 ans (47%) qui circule le plus sur le parcours avec, derrière elle, le groupe des 55 ans et plus (39%).
« Malgré un été pluvieux et les feux de forêt qui ont inquiété, l’augmentation des passages de 18% est remarquable », lit-on dans le rapport. En fait, 1 663 262 est le nombre de passages de visiteurs en 2023.
Projets réalisés en 2023
L’arrivée de la nouvelle directrice générale le 4 janvier, Maryline Lortie, a permis de mener à terme de nombreux projets. Retenons l’ajout d’un point de service à la gare de Sainte-Agathe-des-Monts (un projet pilote avec une entente de gestion du bureau d’accueil touristique pour 2023), la refonte du site Web, une étude de retombées économiques et la mise à jour du plan d’investissement, la planification stratégique et la mise à jour de la mission, la vision et les valeurs de la corporation, l’analyse budgétaire pour une saine gestion, l’analyse de la valeur de l’image de marque et la mise en place d’un plan de visibilité pour les partenaires, etc.
Maryline Lortie ajoute à ce sujet sur le rapport:
« Nous sommes également fiers d’avoir ajouté à notre mission, notre offre de mobilité durable afin de bonifier nos actions et nos objectifs et de contribuer positivement à la sensibilisation au transport actif et à l’improvisation des saines habitudes de vie. Cet ajout était certainement la suite logique au développement et à la promotion de l’expérience du P’tit train du Nord, tout en gardant au cœur de nos préoccupations et de nos actions les enjeux de cohabitation afin de vous offrir un sentier multifonctionnel convivial, accessible, sécuritaire et inclusif. »
Standards et sécurité sur le Parc linéaire
Les MRC ont investi l’an dernier 4 611 145$ sur le parc. S’ajoutent les 1 525 kilomètres d’inspection et les 1100 requêtes aux MRC sur l’application Fulcrum pour la maintenance du terrain.
La sécurité sur les 234 km du parc (de Bois-des-Filion à Mont-Laurier) commande aussi la présence de la patrouille du P’tit train du Nord. En 2023, ce sont 60 patrouilleurs qui sillonnaient le parc. Ils cumulent 6 051 heures de patrouilles, l’équivalent de 252 jours sur le parcours, à raison de 50 754 km de patrouille.
Plan d’action 2024
La directrice générale Maryline Lortie traite du plan d’action 2024 dans son mot du rapport.
Il est basé « sur les grandes orientations en développement économique et en développement de partenariat sectoriel tout en favorisant le développement local et le tourisme et en valorisant notre patrimoine naturel et culturel. Aussi, c’est inspiré par notre histoire et nos grands bâtisseurs, soigneusement racontés par le réalisateur Jean-Nicolas Orhon dans le récent documentaire La Grande Histoire du P’tit Train du Nord, que notre équipe travaillera sur la mise en valeur des gares en ajoutant un nouveau point de service à la gare de Sainte-Agathe-des-Monts. »
2022
Soulignons qu’en 2022, l’achalandage sur la longueur du parc s’élevait à 1 351 438 passage durant la saison estivale (la proportion de cyclistes était de 72% contre 28% de piétons-coureurs). La patrouille a donné 3 600 heures et parcouru 40 000 km.
Le rapport annuel détaillé se trouve ici : https://shorturl.at/ufvjG
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ERRATUM :
Depuis la publication du texte, L’info a été avisé qu’il ne s’agit pas de dépenses à la hauteur d’environ 68,1 M$, mais plutôt d’une retombée économique.
Diane Pilon, coordonnatrice aux communications et aux événements au Parc linéaire Le P’tit train du Nord suivait aussi ces données d’une étude de BC2 pour l’analyse des retombées économiques.
« Pour l’analyse des impacts économiques associés aux visiteurs du P’tit Train du Nord, le modèle intersectoriel du Québec de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) a été utilisé. Ce dernier prend en compte les dépenses réalisées dans un secteur en particulier et simule la façon dont ces dépenses sont propagées dans l’économie québécoise.
+ Main-d’œuvre
+ Salaires
+ Valeur ajoutée au prix de base
+ Revenus fiscaux des gouvernements québécois et fédéraux : impôts sur les salaires, parafiscalité, taxes de vente et taxes spécifiques
L’effet de ces dépenses dans l’économie comprend les impacts directs et indirects. Les premiers concernent le secteur directement touché par la dépense initiale alors que les seconds concernent les fournisseurs du secteur touché, ainsi que tous les fournisseurs sous-jacents à ces fournisseurs.
Les retombées ont été estimées séparément pour chacune des saisons estivales et hivernales. Elles ne comprennent que les dépenses engendrées par l’achalandage touristique (excursions et séjours avec nuitées) et excluent les dépenses d’exploitation de la corporation du P’tit Train du Nord »
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