Même si le pickleball a été inventé dans les années 60 dans le sud des États-Unis, ce n’est qu’il y a quelques années qu’il est devenu populaire au Québec. Plus récemment, soit en 2018, un groupe d’adepte du pickleball s’est formé dans les Hautes-Laurentides, avec lequel les membres propagent leurs passions pour ce sport.
Selon l’une des fondatrices de l’Association de pickleball des Hautes-Laurentides, Danièle Boivin, le pickleball aurait été importé dans la région grâce à des Québécois qui passent leurs hivers en Floride, au Texas ou au Mexique.
Ce qui explique la popularité croissante de ce sport, selon Mme Boivin, c’est son accessibilité. Selon cette dernière, c’est un sport moins difficile à apprendre que le tennis. « Au tennis, la raquette est lourde. L’impact avec la balle et l’élan c’est plus difficile. Le pickleball c’est beaucoup plus facile. Au tennis, ça peut prendre un an ou deux avant qu’un joueur puisse effectuer des services correctement et contrôler la balle convenablement ».
Toujours selon Mme Boivin, l’accessibilité du pickleball attire particulièrement les joueurs seniors, mais pas que.
« À Mont-Laurier, on voit des familles et des jeunes qui commencent à y jouer. C’est réputé pour être un sport pour les seniors, mais ça tend à changer .»
– Danièle Boivin
Elle raconte aussi que des joueurs de tennis, de badminton et autres sports de raquette qui se blessaient troquaient souvent leurs raquettes pour une raquette de pickleball. De plus, elle affirme qu’une Québécoise se trouve dans le top trois des meilleurs joueurs de pickleball au monde.
En 2023, l’Association de pickleball des Hautes-Laurentides comptait une quarantaine de membres. Cette année, elle compte plus de 100 membres. À noter que les joueurs non membres sont encore très nombreux et que les nouvelles têtes sont de plus en plus nombreuses sur les terrains
Où pratiquer ce sport?
Lorsque l’association de pickleball des Hautes-Laurentides a été fondée en 2018, le dôme de Lac-des-Écorces était leurs principaux terrains de jeu. « Le maire Pierre Flamand était très ouvert à l’idée d’accueillir le pickleball », expliquait Danièle Boivin.
L’année dernière, c’est la municipalité de Mont-Laurier qui achevait la construction de 3 terrains de pickleball à son pôle sportif, derrière la piscine municipale.
On retrouve aussi dans la MRC d’Antoine-Labelle, des terrains de tennis où leurs municipalités respectives ont ajouté des lignes spécialement dédiées au pickleball. « Un terrain de pickleball est plus petit qu’un terrain de tennis », ajoutait Danièle Boivin.
Parmi ces terrains, elle énumère ceux situés à Mont-Saint-Michel, Kiamika et Saint-Jean-sur-le-Lac. « À Mont-Laurier, il y a trois filets installés en permanence. À Mont-Saint-Michel, i est possible d’emprunter le filet au bureau municipal. Des joueurs de l’association ont aussi leurs propres filets », raconte Mme Boivin.
Selon la fondatrice, le meilleur moyen d’apprendre à jouer est d’aller vérifier l’horaire du club, disponible sur le groupe Facebook de l’association. Ce dernier s’intitule : Pickleball Hautes-Laurentides.
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