La MRCAL souhaite soulever l’importance de familles de la région, notamment des colonisateurs, des acteurs de développement et des entrepreneurs. Puisque les souvenirs peuvent s’effacer, la MRCAL met sur pied le projet Mémoire familiale, ayant pour but de documenter et faire vivre la mémoire de familles ayant contribué à l’identité de la communauté et du territoire. Le projet permettra une première collecte de données non exhaustive afin d’ensuite réaliser d’autres projets culturels et patrimoniaux.

En mai dernier, la MRCAL lançait un appel de proposition afin de trouver la firme qui l’accompagnerait dans la recherche d’information et la réalisation d’entretiens. C’est finalement L’Assembleuse, firme experte en préservation et partage de souvenirs, que la MRC a choisi pour réaliser le projet.

Appel à la participation citoyenne

Les citoyens souhaitant participer au projet sont invités à remplir un court formulaire dès maintenant. Celui-ci est disponible en ligne ou en version papier aux bureaux de la MRCAL du 425 rue du Pont, Mont-Laurier. Les participants ont jusqu’au 2 septembre 2024 pour remplir le formulaire.

Une fascination pour les gens

Parmi les nombreuses personnes de la MRCAL qui s’investissent dans l’histoire et la généalogie, il y a Luc Paquette, qui travaille sur une monographie de Lac-des-Écorces. L’info a brièvement parlé avec lui du projet qui s’annonce prometteur pour l’histoire et même la généalogie.

« Oui, pour moi c’est prometteur. Ça permet de conscientiser nos jeunes à la vie de nos ancêtres qui était bien différente de celle d’aujourd’hui. De leur faire voir la chance qu’ils ont de profiter du luxe et du confort dans leur quotidien. Ça devrait leur donner le goût de poursuivre leurs recherches afin d’en apprendre plus sur leur mémoire familiale », reconnaît-il.
L’angle généalogique est abordé durant la conversation. Ça demeure important, fascinant pour les gens, dit Luc Paquette.
« Ce qui fascine les gens, c’est de trouver leurs racines familiales. Où sont nés leurs parents, grands-parents, etc. De découvrir le métier qui était exercé par eux.»
-Luc Paquette

M. Paquette a pris le temps de s’inscrire au projet. Il en parle. Mais que souhaite-t-il partager de son héritage familial ?
« En tant que gardien de la mémoire familiale, je veux partager le chemin parcouru de mes ancêtres. Ils font partie de la vague de Canadiens français qui se sont exilés aux États-Unis vers 1889 pour ensuite revenir au pays vers 1894. La force de s’établir sur un nouveau territoire, de le défricher et de faire de la terre neuve afin de développer l’autosuffisance alimentaire grâce à l’agriculture et l’élevage d’animaux. Survivre pendant la crise de 1929, etc. »

Les monographies parlent

Les monographies des localités de la MRCAL regorgent de portraits des familles fondatrices et de gens importants. Et les citoyens ont parfois la chance de voir leur maison et leur ferme toujours debout.

De ces recueils d’histoires dont le survol des familles pionnières et des entrepreneurs occupent de l’espace important, retenons le récent Mission La Macaza (Benoit Thibault, Christine Macias et Micheline Charette) pour la Vallée de la Rouge ou encore les deux ouvrages du regretté Luc Coursol sur l’histoire de Mont-Laurier (Tome 1 : 1885-1940 et Tome 2 : 1940-1990). Et que dire des mémoires du colon Joseph Guérin, Canton Kiamika 1884, publié par, à l’époque (1979) la Société historique région de Mont-Laurier?

On ne peut passer sous silence les quatre récits d’histoires de nos premiers occupants du territoire écrit par Jean-Guy Paquin (Le pays de Canard Blanc, Au pays des Weskarinis, Un endroit appelé le premier côté du monde et Il est resté quelque chose de la mer).

L’Assembleuse

Née de la volonté de faire vivre les souvenirs de famille, la firme L’Assembleuse offre de l’accompagnement dans la préservation et le partage de souvenirs. Elle immortalise des moments marquants, partage la sagesse des expériences et perpétue la mémoire familiale.

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