Les brigadières aux premières loges de la sécurité routière
L’info est allée à la rencontre des brigadières à Mont-Laurier, levant le voile sur leur travail et leur passion.
Même si plusieurs peuvent les apercevoir à certains coins de rues près des écoles de Mont-Laurier le matin, le midi et le soir, les brigadières protègent la vie de nos enfants. C’est un travail de sécurité et de prévention qu’effectuent ces dames souvent retraitées.
Les brigadières entrent en poste tôt le matin pour une trentaine de minutes. Puis arrive le midi où elles se déplacent à leur intersection. Enfin le soir, on ajoute un autre 30 minutes vers 16h. Leur présence a permis d’éviter de nombreux drames, tout en étant un outil de prévention et de sécurité routière.
Intersection Madone-Pelletier
Francine Jacques, avec ces 33 ans d’ancienneté, elle est la brigadière qui a effectué ce travail le plus longtemps à Mont-Laurier. Alors qu’elle faisait traverser des enfants sur le boulevard Albiny-Paquette à Mont-Laurier, Mme Jacques affirme s’être fait happer par un véhicule, ce qui lui a causé un séjour à l’hôpital. « Le conducteur regardait en direction de l’hôpital, mais n’a jamais regardé en direction de Montréal », raconte-t-elle. Cela n’a pas arrêté Mme Jacques qui dit grandement apprécier ce métier.
Alors qu’elle a été brigadière pendant une quinzaine d’années sur le boulevard Albiny-Paquette, en face de l’école Saint-Eugène, cela fait maintenant près de 15 ans qu’elle s’occupe de l’intersection des rues de la Madone et Pelletier.
Intersection Hébert-Carrières
Près des écoles de la Madone et de la Carrière, Angèle Gagnon, partage cette intersection avec Karine Brosseau, qui a commencé cette année. Cela fait maintenant 9 ans que Mme Gagnon exerce le métier de brigadière. Comme Mme Jacques, elle a vu son lot de comportements discutables d’automobilistes.
Selon Mme Gagnon, cette intersection est un coin très passant, surtout en fin d’après-midi, vers 16h. « Le soir, il y a souvent des autos jusqu’à l’église, en haut de la colline. » Malgré tout, elle raconte que les constats d’infraction sont réguliers dans ce secteur.
« Quelqu’un se fait arrêter presque tous les soirs. Plusieurs se font arrêter le soir ou le matin quand les autobus arrêtent devant l’école de la Madone. »
Intersection du Pont et Albiny-Paquette
Cela fait maintenant sept ans que Francine L’Heureux s’installe à l’intersection de la rue du Pont et du boulevard Albiny-Paquette, en face de l’école Saint-Eugène. C’est à cette intersection que s’est fait happer Mme Jacques par le passé. Lors du passage de L’info, Mme L’Heureux a mentionné qu’une deuxième brigadière s’était fait frapper ici autrefois. «Elle est allée à hôpital, mais elle a tellement eu peur qu’elle n’est jamais revenue faire ce travail. » Néanmoins, Mme l’Heureux affirme que c’est très rare pour les brigadières de se faire frapper par des voitures.
Maintenant à la retraite, Mme L’Heureux exerce le métier de brigadière pour le plaisir et dit adorer ce travail.
« Je rencontre de nombreuses personnes. Parfois, simplement un bonjour ça fait plaisir aux gens ».
– Francine L’Heureux, brigadière
Elle ne néglige pas non plus son devoir envers les écoliers. « On explique ce qu’est le bonhomme vert et le bonhomme rouge sur les feux de circulation. On fait traverser tout le monde, mais on est là principalement pour les enfants. »
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