L’exposition Où allait mourir le bruit de la chanson prend exemple sur les premiers films d’épouvante des années 40. Dans ces films, l’ombre contraste avec la lumière, créant une atmosphère entre l’effrayant et le séduisant. C’est en s’inspirant de ces films que l’artiste Amélie Brisson-Darveau utilise des structures inspirées d’outils de tournage du milieu du cinéma, pour projeter des jeux d’ombres, à l’aide d’un système d’éclairage monté sur trépied.

Ayant résidé quelque temps à Zurich, en Suisse, ainsi qu’à Hambourg, en Allemagne, l’artiste affirme s’être enivrée de la littérature romantique et des films noir allemand, où l’ombre se manifeste comme une chose étrange ou comme une précarité des peurs. « Le cinéma expressionniste est né en Allemagne. La littérature romantique allemande est très présente dans le milieu germanophone. « Quand on est artiste, on se nourrit de ce qui a autour de nous. »

Comme matériaux, l’artiste utilise la porcelaine, le bois et le grès, entre autres. Parmi les œuvres de l’artiste, quelques-uns utilisent des structures qui étaient utilisées dans le cinéma des années 40. « J’ai trouvé un ancien modèle de plateforme ajustable pour les caméras. Je l’ai retravaillé avec le bois pour en faire une structure pour déposer des objets.»

Lors de l’exposition, l’artiste invite les participants à interagir avec les structures, à l’aide de leurs ombres. « Les gens vont voir leur ombre apparaitre. Ça peut être intéressant à regarder comment tout cela se déroule dans l’espace. »

Vernissage

Le vernissage aura lieu le jeudi 21 novembre à 17 h, au Centre d’exposition de Mont-Laurier, situé au 300, boulevard Albiny-Paquette. Ce sera l’occasion de discuter avec l’artiste et d’en découvrir davantage sur son travail.

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