Guignolée des médias
Solidaires pour contrer la faim
Le jeudi 5 décembre prochain se tiendra la nouvelle édition de la guignolée des médias, au profit des organismes Moisson Laurentides et Centraide Hautes-Laurentides.
La guignolée permettra d’amasser des denrées non périssables ainsi que des dons en argent afin de soutenir la population plus vulnérable à l’augmentation du coût de la vie et leur permettre une meilleure sécurité alimentaire.
Les automobilistes croiseront les barrages routiers habituels dans le centre-ville de Mont-Laurier et pourront contribuer de façon traditionnelle en argent comptant ou par carte grâce aux terminaux de paiement sans contact TipTap, dont le don est fixé à 5$. Il sera aussi possible d’utiliser un code QR ou d’effectuer un don en ligne.
De leur côté, les co-présidents Véronique Grenier (Grenier Brunet notaires) et Martin Clément (Lebeau Vitres d’auto et Chambre de commerce de Mont-Laurier) effectueront la tournée des commerçants en compagnie des représentants des médias à bord des véhicules promotionnels de CFLO et de Médialo – L’info de la Lièvre.
Jacob Bélisle de Moisson Laurentides et Laure Voilquin de Centraide Hautes-Laurentides. Photo Médialo – Mary Radermaker
Un bilan inquiétant
Lors de la conférence de presse officielle de la Guignolée s’étant tenue le 21 novembre à la Maison de l’Entrepreneur, Jacob Bélisle de Moisson Laurentides a rappelé que la faim continue de gagner du terrain dans la région. « La situation économique actuelle nous affecte tous d’une manière ou d’une autre. Cette situation exerce une énorme pression sur nos organismes qui voient la demande augmenter drastiquement depuis déjà quelques années. En 2023, c’était 19 836 personnes que Moisson Laurentides aidait à tous les mois. En 2024, c’était 25 094 personnes, ce qui représente une hausse de 27% en une seule année », a-t-il gravement déclaré. « Simultanément à cette hausse de la demande se produit une baisse des dons de 13%, sans oublier que de nos 118 organismes accrédités sur le territoire des Laurentides, 71% d’entre eux nous ont mentionné avoir manqué de denrées dans les 12 derniers mois. »
Selon les données de Moisson Laurentides, la proportion des enfants ayant recours à des services d’aide alimentaire atteint les 32%. Notons par ailleurs qu’il s’agit de la 5e hausse consécutive depuis 2019. « Jamais dans notre histoire, ni Moisson Laurentides, ni les organismes n’auront connu une aussi grande pression », peut-on lire dans le communiqué officiel de la guignolée.
Les différents acteurs de la Guignolée des Hautes-Laurentides. Photo Médialo – Mary Radermaker
Donner, plus important que jamais
« En 2024, les besoins de base comme se nourrir et se loger ne sont pas comblés et ce, pour des familles, des travailleurs, des personnes aînées comme des jeunes. L’anxiété qui en découle rend le quotidien difficile à gérer. Comment envisager l’avenir lorsqu’on vit dans l’urgence? », s’est interrogée Laure Voilquin, directrice Développement et partenariats de Centraide Hautes-Laurentides. « Les personnes aux prises avec ces difficultés ont besoin de votre solidarité. En participant bénévolement, en faisant un don lors de l’événement, vous démontrez combien il est essentiel de se mobiliser pour aider les plus vulnérables qui ont de plus en plus recours aux services des organismes associés à Centraide. En agissant en amont des causes de la pauvreté et de l’exclusion sociale, ensemble, nous favorisons la reprise du pouvoir d’agir et l’autonomie » a-t-elle poursuivi.
Véronique Grenier, co-présidente d’honneur, a quant à elle déclaré : « C’est difficile d’ignorer la réalité des Hautes-Laurentides. De nombreuses familles font face à des défis alimentaires et financiers. Avec la Guignolée des médias, grâce à la générosité de tous, on peut faire une réelle différence en témoignant de notre solidarité (…) Chaque don, petit ou grand, a un impact. »
« La situation économique actuelle nous affecte tous d’une manière ou d’une autre. Cette situation exerce une énorme pression sur nos organismes qui voient la demande augmenter drastiquement depuis déjà quelques années. »
– Jacob Bélisle, Moisson Laurentides
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