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Une infrastructure axée sur la culture à Notre-Dame-du-Laus

Publié le 13 décembre 2024 par Maxim Ouellette-Legault

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Maxim Ouellette-Legault

Journaliste | mouellette@medialo.ca

Le 5 décembre, la municipalité de Notre-Dame-du-Laus a inauguré sa Clinique culturelle, un espace dédié à la culture et au patrimoine.

Ugo Monticone, avec ses œuvres.

Installée dans une ancienne clinique médicale, la Clinique culturelle est un espace dédié à mettre de l’avant la culture à Notre-Dame-du-Laus. On y retrouve deux salles d’expositions, ainsi que le nouveau service municipal de culture et communication.

« Le mot clinique c’est de prendre soin. Donc, avec la Clinique culturelle, on s’engage à prendre soin du patrimoine et de l’art, ainsi que des gens qui vont venir ici », a mentionné Valérie Levasseur, agente aux communications pour la Municipalité de Notre-Dame-du-Laus.

Le maire de Notre-Dame-du-Laus, Yves Plouffe, souligne que la culture est très importante pour les Lausois. « Le nombre de personnes qui répondent à l’appel aujourd’hui en est témoin. Pour nous, c’est important de parler de patrimoine et de culture. On veut souligner le patrimoine, les bâtisseurs. On veut mettre l’accent sur d’où on vient pour savoir mieux savoir où l’on va. Nous sommes fiers de la mise en place de la Clinique culturelle. »

Un nouveau service municipal

Avec la mise en place de la Clinique culturelle, Notre-Dame-du-Laus innove en séparant les loisirs et la culture dans deux services municipaux distincts. « Habituellement, les loisirs et la culture sont dans le même service, mais ici, il y aura les loisirs d’un côté, et la culture et les communications d’un autre », partage le maire.

Désormais à Notre-Dame-du-Laus, le service de loisirs et communications sera installé à la Clinique culturelle, une initiative qui est « Propre à Notre-Dame-du-Laus. », selon le maire.

Quatre expositions en 2025

Alors que la Municipalité a procédé à l’ouverture officielle de la Clinique culturelle le 5 décembre, il s’agissait, dans un même temps, du vernissage du premier exposant de l’endroit. L’honneur revient à Ugo Monticone, avec son exposition intitulée Tracés de Voyage.

Finaliste du prix Numix, l’artiste présente des œuvres inspirées par son livre du même titre que l’exposition, dans lequel il discute de ses 20 années de voyage dans 20 pays. Avec une application, les visiteurs peuvent regarder les œuvres en réalité augmenter, un processus mit en lumière grâce à Isabelle Gagné et Marc Sauvageau « Il s’agit du premier récit de voyage qui intègre la réalité augmentée », a partagé l’artiste de Prévost Ugo Monticone. Les œuvres de Ugo Monticone seront exposées à Notre-Dame-du-Laus jusqu’au 10 mars 2025.

En parallèle, Clémence Gagné, une artiste de Lac-des-Écorces qui venait de terminer sa résidence au Poisson-Blanc, a montré à tous, lors de cette même soirée du 5 décembre, sa technique de linogravure.

Du 4 avril au 5 juin, on retrouvera donc l’exposition Mimésis d’Agnès Riverain, où les lièvres et la cosmologie entrent en jeu. Du 19 juin au 9 septembre, Rebecca Comeau présentera À la rencontre de Laliberté, influencée par les œuvres de Guy Laliberté, défunt artiste de Notre-Dame-du-Laus. Enfin, du 26 septembre au 4 décembre 2025, Nathalie Candelon Morel présentera l’exposition Faire corps.

À l’été, la plage horaire de la Clinique sera réservée à un artiste d’ici. « L’été, les touristes vont découvrir les artistes d’ici, alors que l’hiver, les gens d’ici vont découvrir ce qui se fait ailleurs. », a noté Valérie Levasseur.

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