Déborah Bélanger veut un recomptage

Publié le 1 mars 2017 par Simon Dominé

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Simon Dominé

Rédacteur en chef - L'info de la Lièvre | L'info du Nord Vallée de la Rouge | sdomine@inmedias.ca

Les dernières statistiques canadiennes sur l’évolution démographique de Rivière-Rouge indiquent que la population de la ville aurait diminué de 323 personnes (- 6,95%) entre 2011 et 2016. De son côté, entre 2016 et 2017, l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) a noté une baisse de 47 personnes. Réaction de la mairesse Déborah Bélanger.

Déborah Bélanger veut un recomptage

D’après vous, bien que l’ISQ et Recensement Canada arrivent aux mêmes conclusions (baisse de la population), quels chiffres sont ceux qui reflètent le mieux la réalité démographique de Rivière-Rouge? «Nous sommes conscients qu’il y a une baisse de la population, mais difficile de savoir combien. Il nous apparaît évident qu’il faudra retourner à Statistique Canada pour une réévaluation, un “recomptage” plus juste, et ce, afin d’éviter les mêmes erreurs que lors du recensement de 2006. En voici la raison: nous avons en main une lettre de Statistique Canada confirmant que la différence de la population était de 473 personnes. Ce chiffre était erroné. En révisant le tout, Statistique Canada, pour le recensement de 2006, nous confirme que la population de Rivière-Rouge était de 4 625 au lieu de 4 152.»Quelles sont les raisons pour lesquelles Rivière-Rouge perd des résidents? «Le ralentissement de la croissance, la population notée par Statistique Canada, est attribuable à plusieurs facteurs. Les gens ne peuvent compléter ici leurs études secondaires (secondaire 4 et 5). Il faut regarder que la population est vieillissante, nos ainés, faute d’hébergements présents à Rivière-Rouge s’installent ailleurs. Les décès versus les naissances. Les gens qui étaient des résidents ont vendus leur maison, les nouveaux propriétaires sont considérés comme des villégiateurs, donc ne sont pas dans le recensement comme résidents permanents. Le facteur de l’emploi… On a qu’à penser aux fermetures du Centre de tri et de deux entreprises (Radermaker et fils / Groupe Fertek inc.).»Entre 2011 et 2016, votre administration municipale a-t-elle pris des mesures pour tenter d’inverser cette tendance à la baisse?«Depuis 2011, nous avons pris plusieurs mesures afin d’inverser la tendance, et ce, par exemple, la mise en place de règlements incitatifs pour attirer des entreprises et de nouveaux résidents (subvention de taxes dans certains secteurs de la Ville). Rivière-Rouge a contribué financièrement à l’établissement d’un centre d’appel au Centre hospitalier de Rivière-Rouge (CISSS des Laurentides) couvrant toute la région des Laurentides. En collaboration avec la Corporation de développement économique de la Rouge (CDER), la Ville de Rivière-Rouge a aidé deux entreprises à s’établir dans notre Parc Industriel et également faciliter l’achat, pour une troisième entreprise déjà existante, afin d’y maintenir les emplois déjà existants et même envisager de les augmenter. Avec la collaboration de 35 municipalités, notre implication à la Régie intermunicipale des déchets de la Rouge (RIDR) a pour effet de maintenir les emplois actuels et de créer de possibles nouveaux emplois par notre implication avec la Régie intermunicipale des déchets de la Rouge (RIDR) dans le dossier du Centre de compostage de matières organiques. Nous avons tenu une vaste consultation publique sur la planification stratégique «Vision 2015-2025», où une participation citoyenne a été remarquable lors d’assemblées publiques et de café-rencontres. Nous nous sommes impliqués et nous avons investi dans le Parc régional du Réservoir Kiamika pour la promotion et le développement de ce magnifique territoire et aussi en partenariat avec les investisseurs. En termes de marketing et de visibilité plus grande, nous avons créé un site Web et une page Facebook pour informer les citoyens de tout ce qui se passe à Rivière-Rouge. Deux plateformes très appréciées par tout un chacun avec une augmentation sans cesse d’abonnés qui en redemandent encore et encore. Et plus à venir…»Vous attendez-vous à une embellie ou à une aggravation de la situation dans les prochaines années?«Avec tout ce qu’on met en place présentement nous sommes positifs, que ce soit par la construction d’un centre d’hébergement, par nos investissements dans les différents secteurs d’activités résidentiels et commerciales ou encore par la publicité accrue afin de faire connaître une panoplie d’activités et les services qu’offrent la Ville de Rivière-Rouge et tout son volet récréotouristique.» C

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