Pour de bonnes raisons
Rivière-Rouge laisse tomber le village-relais
Parce que le secteur Sainte-Véronique ne répond plus aux critères pour détenir le titre de village-relais, Rivière-Rouge a décidé de ne pas renouveler l’entente avec la Fédération des village-relais du Québec.
Le retrait a été officialisé lors de la séance du conseil le 4 décembre. La résolution qui en découle sera transmise à la MRC d’Antoine-Labelle, le ministère des Transports du Québec, ladite fédération et enfin, la Municipalité de Lac-des-Écorces. Cette dernière se porte candidate pour le titre, car selon son maire Pierre Flamand, le lieu répond à tous les critères exigés.Rivière-Rouge n’a pas de pénalité pécuniaire auprès du ministère ni d’entente signée selon le maire Denis Charette. «Il y avait un renouvellement annuel. Pour la Ville, il y avait des obligations, des redditions de compte, une petite subvention, mais nous, c’était plus au niveau de l’image, de la perception que ça donnait aux gens de l’extérieur qui arrivaient et qu’il n’y avait rien», a-t-il partagé à la séance.Depuis quelques années, le secteur Sainte-Véronique subit des pertes du point de vue économique. Il a perdu sa station d’essence, un dépanneur, son guichet automatique et l’ouverture des commerces ne rejoignait pas les critères de la fédération.Ayant arrêté sa décision, Rivière-Rouge a décidé d’appuyer la candidature de Lac-des-Écorces, car le maire Charette tient à un village-relais dans la MRC d’Antoine-Labelle. Les démarches ont été faites conjointement avec la municipalité candidate, située à une dizaine de kilomètres de Mont-Laurier.La p’tite histoireLe 28 juin 2007, Rivière-Rouge annonçait, dans une lettre adressée à la ministre Julie Boulet, qu’elle convoitait le titre de village-relais pour le secteur Sainte-Véronique. Les services de Fondation Rues Principales furent payés à même une subvention de 40 000$, afin qu’elle monte le dossier de la mise en place du service. En septembre 2008, alors que Labelle obtenait le même titre (la première dans les Laurentides), Rivière-Rouge présentait le projet aux citoyens de Sainte-Véronique. Enfin, le 20 février 2009, le ministre Norman MacMillan accordait officiellement le titre au secteur Sainte-Véronique.Vers la finDéjà en 2016, L’information du Nord posait la question: est-ce que Sainte-Véronique est toujours un village-relais? L’endroit ne remplissait plus les critères et la mairesse Déborah Bélanger expliquait au journal que Québec avait accordé une extension pour permettre à la Ville «de se remettre sur pied». Certains services avaient été transférés dans le secteur L’Annonciation, obligeant ainsi les automobilistes à rebrousser chemin sur environ 15 km pour bénéficier d’un des services.Interviewé en septembre de la même année, le propriétaire de la station-service et du dépanneur Ultramar espérait ouvrir au printemps 2017. Le commerce n’a jamais ouvert et les bâtiments sont actuellement en vente. Quant au seul restaurant qui se trouve dans le secteur, la propriétaire confiait au journal qu’il n’était pas question qu’elle ouvre jusqu’à 23h.
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