Ludovic Schneider sera candidat pour le Parti Rhinocéros dans Laurentides-Labelle

Publié le 24 juillet 2019 par Simon Dominé

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Ludovic Schneider, un résident de Saint-Sauveur, a annoncé le 16 juillet dernier qu’il portera les couleurs du Parti Rhinocéros dans la circonscription de Laurentides-Labelle lors des élections fédérales de cet automne.

Ludovic Schneider sera candidat pour le Parti Rhinocéros dans Laurentides-Labelle

M. Schneider soutient qu’il parviendra à faire cinq fois plus de promesses que ses compétiteurs. Il assure que ses « mensonges » seront « plus drôles » et « d’une qualité supérieure ».« Le Parti Rhinocéros, ça existe depuis 55 ans. C’est quand même une institution et je sentais que je pouvais faire ma part avec eux. On se rejoignait sur le concept, les mêmes idées politiques, alors j’ai choisi d’y aller avec eux. Comme je dis à mes amis, les politiciens, ils rient de nous autres depuis longtemps ; ça serait peut-être à notre tour de rire un peu. C’est un peu dans cette optique-là que j’ai décidé de m’impliquer avec eux », a expliqué M. Schneider. Le candidat mentionne s’être engagé à plusieurs reprises depuis l’adolescence pour faire avancer la cause de l’indépendance du Québec, sans vouloir rentrer davantage dans les détails. « C’est la première fois que je me présente au Canada, lance-t-il. Je fais mon mea-culpa ! Je me suis réconcilié avec la reine ! »Le ton est donné…Le candidat, qui se dit « unique » et « presque crédible » a de nombreux projets « pharaoniques » et « irréalisables » pour relancer l’activité économique de la circonscription.Il en précise la nature : « Déménager l’Himalaya à Sainte-Adèle pour faire des Pays-d’en-Haut le toit du monde; embaucher un entrepreneur afin de stabiliser le Mont-Tremblant; fixer un prix plancher pour l’encens afin de stimuler l’économie de Val-David ».Il faudra attendre pour en savoir davantage sur ses intentions concernant plus spécifiquement le secteur des Hautes-Laurentides, comme il l’a confié au Courant, même s’il a déjà quelques idées en tête. À part la volonté de repeindre la rivière Rouge « pour la rafraîchir un peu », M. Schneider avance des propositions en santé et en économie : « Pour contrer la pénurie de médecins et d’infirmières dans la région, notre parti fournira gratuitement des stéroïdes aux employés de l’hôpital de Mont-Laurier qui désirent accroître leurs performances professionnelles. Les membres du Mouvement Desjardins seront également heureux d’apprendre qu’un gouvernement Rhinocéros offrira un nouveau nom, ainsi qu’une nouvelle date de naissance à tous les citoyens qui en feront la demande. Finalement, dans le but de protéger l’identité numérique des citoyens de demain, nous prenons l’engagement d’obliger les nouveau-nés à avoir un nom qui sera composé d’au moins 12 lettres, dont une majuscule, un chiffre et un caractère spécial ».Au niveau national, les promesses phare du parti, sont les suivantes : mise en place du Loto-Sénat, qui permettrait à tous les Canadiens de gagner un siège au Sénat, privatisation du service fédéral de la Reine et augmentation des salaires assortie d’une diminution d’impôts. De l’humour engagéFondé en 1963 par Jacques Ferron, le Parti Rhinocéros a disparu en 1993 en tant que parti politique suite à des modifications entreprises par Élections Canada. Le parti semble aujourd’hui reprendre du poil de la bête. M. Schneider ignore encore combien d’autres candidats Rhinocéros participeront au prochain scrutin électoral canadien, mais un rassemblement devrait avoir lieu à Montréal le 10 août prochain, sous l’égide de leur chef actuel, Sébastien CoRhino Corriveau. Est-ce que l’engagement de M. Schneider avec un parti qui a fait de la satire et de l’absurde ses armes de bataille cache, au-delà de l’humour, la volonté plus profonde d’égratigner le fédéralisme canadien et la royauté britannique? Le candidat Rhinocéros répond : « Dans mon cas, c’est sûr et certain que c’est toujours politique ce que je fais. (…) ça va être de l’humour très engagé. Je sais qu’il y en a qui font ça plus pour le plaisir. Moi, ça va être un mélange. Il va y avoir des blagues (…), mais sur le fond, c’est sûr que c’est une critique des politiciens. (…). Je ne veux pas critiquer les personnes, mais les politiciens en général devraient y goûter ». « Tant qu’à voter pour des clowns, choisissez le plus drôle. » – Ludovic Schneider, candidat du Parti Rhinocéros dans Laurentides-Labelle

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