La ferme Jada Jersey remporte le prestigieux Baril d’or

Publié le 13 novembre 2019 par In Médias

Le 21 octobre dernier, la ferme Jada Jersey de Sainte-Anne-du-Lac a remporté le prix très convoité du Baril d’or. Ce prix vient récompenser les fermes laitières les plus performantes du Québec et de l’est de l’Ontario. Parmi tous les producteurs laitiers clients de Sollio Agriculture, seulement 16 d’entre eux ont pu accéder au Club des 300 cette année.

La remise du prix s’est tenue au Centre Sheraton Montréal Hôtel à Montréal dans le cadre de la soirée de Gala organisée par Sollio Agriculture (nouveau nom de la division agricole de La Coop fédérée). Les critères de sélection pour le Baril d’or tiennent compte des kilogrammes de lait, de protéines et de gras produits en moyenne par troupeau.

« Les efforts, la rigueur et l’énergie que les producteurs consacrent chaque jour pour moderniser les installations, améliorer les pratiques d’élevage et augmenter la productivité des troupeaux contribuent à notre sécurité alimentaire et à la vitalité de nos régions. Nous sommes fiers d’appuyer une industrie laitière locale afin qu’elle performe et continue à produire du lait consommé ici », a déclaré Sébastien Léveillé, chef de la direction de Sollio Agriculture.

C’est grâce à un de leurs bons voisins qui s’occupait de leur ferme durant leur absence que les pro-priétaires, Jacinthe Bilodeau et Daniel Poulin de la Ferme Jada Jerseys, ont pu se présenter en personne pour recevoir leur prix devant quelque 300 personnes.

La Ferme Jada Jerseys

Jacinthe Bilodeau et Daniel Poulin sont en démarrage de leur ferme. Mise à part leur expérience et leurs connaissances dans ce domaine, ils partent de zéro, car ils n’ont pas acheté la ferme d’un de leurs pa-rents. « Mon père et celui de Jacinthe étaient agriculteurs et il a étudié dans ce domaine aussi », rapporte M. Poulin.

« On avait d’abord loué une ferme à Sainte-Anne-du-Lac, acheté le quota et les animaux, puis on a acheté la ferme en décembre 2007. Aujourd’hui, on détient un cheptel d’environ 70 vaches Jersey et environ 43 kilos de quota (la moyenne des quotas au Québec est d’environ 60 kilos). »

Pourquoi la Jersey ? « C’est une vache qui est plus rustique; son lait est beaucoup plus riche en gras et en protéines et son lait est A2A2, un terme qu’on utilise entre nous pour dire que ce lait pourrait être plus facilement digérable par des personnes sensibles au lactose. La recherche là-dessus est en développe-ment en ce moment. »

7e au Canada pour l’indice génétique

Au début, les propriétaires de la ferme achetaient leurs vaches à l’encan, mais tout en se spécialisant dans la génétique. Leur troupeau est déjà classé 7e au Canada pour son indice de profit à vie (indice géné-tique). « On est en train de construire notre troupeau de vaches avec deux familles de vaches et de taures. On vient de s’acheter une vache des États-Unis et une autre qui vient de l’Ouest canadien. L’une d’elle vient d’une famille très forte en conformation et l’autre beaucoup en production. Mais on voit que les deux sont capables d’être belles, d’avoir une belle conformation que de donner beaucoup de lait et beaucoup de com-posantes. On a vendu des génisses dans l’Ouest canadien », expliquent-ils.

Actuellement, la ferme est en train de faire tester un taureau pour la reproduction. Le taureau passe les tests génétiques génomiques. Si les résultats sont bons, le taureau va être envoyé dans un centre d’insémi-nation pour vendre la semence.

Du soleil levant au soleil couchant

Avec leurs travaux de construction en cours actuellement, l’horaire du couple est un peu fou : « On fait trois traites par jour ». Le couple compte aussi trois jeunes enfants de 15 ans, 13 ans et 7 ans, qui donnent un coup de main à leurs parents.