Contrôle biologique des insectes piqueurs
Labelle satisfaite de sa première année d’épandage du BTI
La Municipalité de Labelle a mis en ligne le rapport final 2019 sur le contrôle biologique des insectes piqueurs sur son territoire. L’internaute peut aussi y trouver une mise à jour sur le BTI. Verdict pour la première saison? Des résultats plus que satisfaisants.
D’entrée de jeu, précisons que le maire Robert Bergeron ne désirait pas commenter pour ce premier exercice, précisant qu’il gardait ses commentaires pour la fin du contrat de trois ans avec la firme G.D.G. Environnement. Il a tout de même confié à<@Ri>L’info<@$p>récemment que l’on pouvait utiliser les propos du conseil municipal publiés dans le bulletin municipal de décembre.
« La première année du contrat de trois ans accordé par la Municipalité relativement au contrôle biologique des insectes piqueurs sur le territoire de la Municipalité est terminée et les résultats en sont plus que satisfaisants. Les tests effectués par l’entreprise (sous la supervision d’un employé municipal) tout au long de la saison ont démontré un résultat dépassant les engagements contractuels de 80 % de diminution de la nuisance », peut-on y lire.
Selon le rapport de la firme, on lit plus précisément que « le programme de contrôle a permis de réduire la nuisance de 98,4 %, ce qui est très positif pour la saison d’été 2019 ».
Le texte précise que « pour toutes sortes de raisons, dans certaines zones », l’efficacité escomptée n’a pas été au rendez-vous. On conseille de le signaler à l’entreprise retenue pour les travaux si c’est une situation qui affecte un contribuable. Des correctifs pourraient être apportés « si possible ».
Certains contribuables, sur près de 340 lots, ont refusé l’épandage du larvicide biologique BTI sur leur terrain.
Bulletin météorologique
Le rapport de G.D.G. Environnement apporte des précisions sur les conditions météorologiques, indiquant que le printemps tardif et froid a « retardé l’éclosion des larves d’environ une semaine » comparativement au travail qu’elle a effectué dans les municipalités voisines l’année précédente. Ce fut difficile au niveau de la mouche noire à cause de la fonte tardive et la neige dans les boisés. « Nous avons observé un chevauchement des espèces printanières et estivales causant ainsi une nuisance plus élevée durant le mois de juin », indique-t-on. Les précipitations de juin et l’écart des températures sont aussi pris en compte.
Bilan des nuisances
G.D.G. Environnement a effectué neuf séries de tests de nuisance durant l’été 2019 et elle observe « qu’une moyenne d’un moustique capturé en cinq minutes tandis qu’en zone non protégée, les captures moyennes sont de 66 moustiques en cinq minutes de capture. Les tests de nuisance suite aux traitements pour mouche noire montrent quant à eux, une moyenne de 26 mouches noires en zone protégée comparativement à 1 131 mouches noires en zone non protégée ».
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