Camping Le Petit Roi
Quand le rêve devient cauchemar
Manuel Blais, sa conjointe Marie-Pier Giroux et leur fils, adorent faire du camping. Ils ont essayé plusieurs sites au cours des dernières années, sans trouver leur idéal. Ayant découvert la région et eu un coup de cœur pour le secteur de Val-Viger à Chute-Saint-Philippe, ils ont eu l’idée d’y créer leur propre camping pour partager leur plaisir avec d’autres passionnés.
« Au début, à la Municipalité, tous avaient l’air enchantés. La directrice nous avait assuré qu’on pouvait y aller avec notre projet. Puis, la Municipalité nous est revenue en disant que sur le plan du zonage il y avait un problème et qu’on devait faire une demande de changement. On nous a demandé plus de documents et plans », a raconté M. Blais.
Travaillant sur ce projet depuis plusieurs mois, ils ont répondu aux demandes de la Municipalité. N’étant ni riche ni promoteurs, c’est une somme environnant les 80 000$ qui a été empruntée et investie avant même la première pelletée de terre.
« Ce qu’on nous reproche part d’inquiétudes. On dit qu’on veut se cacher, mais c’est la COVID qui a compliqué les choses. Tout ce qu’on a fait est en règle. La Municipalité a mis les informations sur sa page pour consultation, on en a beaucoup parlé dans le village et on a une page explicative sur les réseaux sociaux avec plans, photos, détails des démarches; tout y est. La Municipalité a même fait une assemblée de consultation écrite », a expliqué Mme Giroux.
« Nous faisons affaire avec une biologiste et une firme d’ingénieurs compétente afin de respecter les plus grandes normes environnementales. On n’a pas le choix, c’est le ministère qui l’exige. (…) Les gens s’inquiètent que VTT et motocross troublent leur quiétude, qu’il y ait trop de bateaux à vagues et qu’on installe une marina, mais notre site n’a même pas pignon sur le lac. On peut gérer et règlementer notre site, mais pas ce qui se passe à l’extérieur », a enchainé M. Blais.
« On voit que la Municipalité décline un peu et on veut contribuer à la maintenir en vie et active. On est en amour avec la place et les gens, mais là, on nous donne l’impression qu’on ne veut pas de nous. Si notre projet passe au référendum, le lendemain on repart les démarches, si ce n’est pas accepté, on va devoir se rasseoir avec la Municipalité », a conclu M. Blais.
Pas de commentaire
Du côté de l’Association des riverains du lac Rochon, on ne souhaite pas se prononcer dans le dossier. Vivianne Tremblay, impliquée dans l’association, a déclaré que « la municipalité de Chute-Saint-Philippe est en processus de référendum en ce moment. Nous laissons aux citoyens concernés toute la liberté de se prononcer sur le sujet. Donc nous, nous ne nous adresserons pas aux journalistes. »
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