Vaccination contre la COVID-19 en pharmacie
Ce n’est pas pour tout de suite en région
Même si le ministre de la Santé, Christian Dubé, a récemment annoncé la mise en place d’une entente avec l’Ordre des pharmaciens du Québec qui permet la vaccination en pharmacie depuis le 15 mars, pas la peine, pour la population d’Antoine-Labelle, de se ruer sur le téléphone pour prendre rendez-vous puisque ce service ne sera pas offert tout de suite dans les différentes régions du Québec.
Benoit Morin, président de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP) a expliqué : « il y a quelque temps, il y a eu des rumeurs qu’un projet pilote se mettait en place, mais ce n’est pas ça. Cette entente de vaccination en pharmacie débutera dans la ville de Montréal. On ne parle pas de la région de Montréal, mais de la ville elle-même où toutes les pharmacies débuteront l’ouverture de plages horaires pour la vaccination dès le 15 mars pour pouvoir être vacciné dans les jours qui suivent ».
La mise en place de ce service en pharmacie n’est pas pour libérer des places dans les sites de vaccination, mais plutôt pour permettre d’accélérer le rythme de la campagne de vaccination puisqu’il semble y avoir de plus en plus de disponibilité au niveau des vaccins et afin d’éviter que l’arrivée des variants prenne de l’ampleur.
Montréal, épicentre de l’épidémie
« Si ça débute à Montréal, c’est que la ville a le ratio le plus élevé de cas par million et il y a beaucoup de variants à Montréal. On souhaite stopper cette montée-là et en même temps, on n’aurait pas pu faire ça dans toute la province, car pour le moment la disponibilité des vaccins n’est pas encore assez grande. Montréal a été choisie, car elle est encore l’épicentre. Ce début, dans 350 pharmacies, va nous permettre de tester l’organisation, le fonctionnement de Clic Santé et la distribution des vaccins, plutôt que de commencer avec 1 500 pharmacies partout au Québec. Là, on va mettre ça en branle et évaluer ce qui fonctionne ou non. Par contre, dès que les vaccins seront disponibles, les pharmacies de la province vont graduellement embarquer dans le processus », a ajouté M. Morin.
« Je n’aime pas le terme projet-pilote parce qu’en réalité c’est une entente de vaccination qui va se faire par étapes. À Montréal, c’est la première étape avant que le vaccin soit de plus en plus disponible. À mesure que l’approvisionnement entre, ça va s’étendre aux régions. La dernière chose que l’on veut, c’est de ne pas pouvoir répondre à la demande et décevoir et décourager les gens. » – Benoit Morin, président de l’AQPP
Selon lui, la disponibilité des vaccins augmente de plus en plus ce qui signifie que la vaccination en pharmacie ne devrait pas tarder de beaucoup en région. On parlerait de deux à trois semaines.
« En terrain connu »
Du côté des pharmaciens propriétaires, la réponse est bonne face à l’offre de ce nouveau service.
« Le contexte n’est pas facile et nos ressources sont fatiguées. Nous n’aurons pas juste à vacciner, il nous faudra continuer d’offrir les autres services essentiels, mais ce sont 1 500 pharmacies, sur 1 900 à travers la province, qui ont levé la main pour dire oui. Les autres sont dans un contexte qui ne leur permet pas d’embarquer dans le processus. Pendant l’influenza, on a vacciné environ 700 000 personnes dans des conditions semblables donc nous sommes en terrain connu », a mentionné M. Morin.
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