Station piscicole de Lac-des-Écorces
« Il est temps de se tenir debout », affirme le président régional du SFPQ
Michel Girard, président régional du syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ), appuyé par plusieurs personnes, déclare que pour les élus il est temps d’agir dans le dossier de la station piscicole du Lac-des-Écorces.
Expliquant qu’une mobilisation impliquant les instances régionales et plusieurs autres personnes directement touchées par la situation se met en place, M. Girard mentionne que de leur côté, plusieurs démarches ont été entamées: communication avec la députée Jeannotte et le maire de Lac-des-Écorces, mais également demandes d’accès à l’information dans le but de monter un dossier.
« On a vu le maire de Mont-Laurier déplorer le transfert des installations de la SOPFEU de Maniwaki. Qu’en est-il des installations gouvernementales comme la station piscicole qui est tout près de chez lui? On a l’impression qu’il n’y a que le maire de Lac-des-Écorces qui a le dossier à cœur et qui se tient debout dans cette histoire », a-t-il affirmé.
« Nous savons que le gouvernement ne veut pas garder la station. Les coûts pour la réfection de la station auraient pu être moindres si les responsables avaient eu un budget d’entretien des installations. Le porte-parole du ministère, M. Labonté, affirme que le coût de réfection de la station du Lac-des-Écorces est trop élevé, mais nous savons que pour agrandir celle de Baldwin les coûts environnent 11 M$ et sans compter les coûts d’entretien, d’électricité, le faible débit eau et la baisse de production. Elle est où la pogne? », questionne-t-il encore.
Il fait aussi mention des employés qui vivent inquiétude et stress dans cette situation qui ne se règle pas. Eux aussi souhaitent savoir à quoi s’attendre puisque leur avenir dépend de celui de la pisciculture. « Par le passé, il y avait 11 employés, c’est passé à sept et là, il y en a cinq et ceux qui restent, pensez-vous qu’ils ont envie de rester avec toute cette incertitude? »
Le maire Flamand continuera à se battre
Le maire de Lac-des-Écorces. Pierre Flamand, a déclaré qu’en aucun cas il n’était question d’abandonner. Il a mentionné que d’ici mi-avril, une rencontre avec le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), Pierre Dufour, au sujet de la pisciculture gouvernementale de Lac-des-Écorces, aura eu lieu et qu’à partir de là, les choses allaient bouger.
« Quand le gouvernement nous a parlé de prendre la responsabilité de la station, on a fait faire une étude avec étude de marché, plan d’affaires, analyses diverses et tout et c’est venu confirmer que pour une station piscicole comme celle-là, on ne peut pas parler de rentabilité. C’est pour ça que c’est important qu’elle reste gouvernementale. Quand on parle d’argent, c’est au niveau des retombées économiques que la station génère dans les différents milieux, autant ici qu’à travers le Québec, que ça importe. La station piscicole ensemençait tout le Québec avant au niveau des lacs publics. (…) Cette année, elle produira seulement entre 15 et 20 tonnes de poissons comparativement au double dans le passé. Du côté de Baldwin on parle d’à peine 10 tonnes. Malgré tous les problèmes, ici on reste supérieur. En plus, les deux stations n’ont pas le même mandat », a expliqué M. Flamand.
Il raconte que des actions ont été posées dans les derniers mois: le dépôt de l’étude; des discussions avec la députée, le conseil des maires et le président de l’Association des pourvoiries des Laurentides; une rencontre virtuelle avec l’association des chasseurs et pêcheurs du Québec durant laquelle il a été invité à assister à la prochaine assemblée générale annuelle pour faire part de la situation de la station.
Il a aussi ajouté que d’autres groupes, comme la Fédération des pourvoiries du Québec, allaient mettre en place des mouvements de masse pour dénoncer la fermeture de la pisciculture.
Au moment d’écrire ces lignes, le maire Bourdon n’avait pas encore répondu à notre demande d’entrevue.
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