Crise du logement
La Ville de Mont-Laurier trouve des solutions pour faire sa part
Crise du logement, marché immobilier en folie, logements de plus en plus rares: des sujets abordés de nombreuses fois dans les médias du Québec depuis un certain temps. La région n’y échappe pas. La Ville de Mont-Laurier a décidé de faire sa part et a présenté ses solutions.
En effet, il y a environ un mois, le conseil municipal a posé un premier geste en adoptant un nouveau règlement.
« Le règlement adopté fait en sorte que le promoteur n’aura pas à payer 100% des infrastructures comme ça se fait habituellement (aqueduc, égouts, asphalte, etc.) pour ensuite le répartir dans ses prix. La Ville a donc décidé d’y aller à 60%, assumé par le promoteur et 40%, assumé par la Ville. C’est une façon de montrer qu’on est prêt à faire des efforts », a expliqué le maire Daniel Bourdon.
La Ville prévoit aussi un crédit de taxes foncières pour les promoteurs immobiliers voulant construire des immeubles à logements locatifs ou convertir des bâtiments déjà existants.
« C’est un outil qu’on se donne parce que du côté des différents employeurs de la région, on reçoit le signal que le manque de logement empêche d’attirer de la main-d’œuvre. Les gens ont la possibilité de venir travailler, mais ne trouvent pas à se loger. Il y a plusieurs projets de logements sociaux en cours, mais pour cette catégorie de gens, ce n’est pas ça le besoin. Avec le conseil, on s’est dit qu’on devait au moins se donner des outils pour faciliter les choses. On a donc décidé de mettre un crédit de taxe sur les quatre logements et plus. (…) On veut densifier et rentabiliser nos investissements et c’est un peu pour ça qu’on n’a pas mis l’accent sur les deux ou trois logements. On s’est dit que comme investissement, pour le même terrain, un quatre logement ou lieu d’un trois, c’est déjà 25% de plus et si on y va à coup de deux logements, ça risque d’être long », a ajouté le maire.
La ligne est donc tracée et la Ville y va pour les quatre logements et plus. « Obligatoirement, ça prend, au minimum, 75% des logements en quatre et demi ou cinq et demi. On veut recevoir des familles. Pour ceux qui voudront construire des bâtiments ou en convertir, pour les deux premières années, c’est 100% de crédit de taxes foncières sur la valeur de la propriété (bâtisse) qui sera accordé. Ils devront quand même payer la taxe d’eau et de vidange, car ce sont des taxes de services. Pour la troisième année, on parle d’un crédit de 50% », a précisé M. Bourdon.
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