Un deuxième mandat pour Daniel Bourdon
« S’il évolue dans le respect, le nouveau conseil devrait vivre quatre belles années »
Les élections terminées, la poussière retombe et les nouveaux élus se mettent au travail. Voici comment le maire de Mont-Laurier, Daniel Bourdon, entrevoit les quatre prochaines années de ce nouveau mandat.
Comment recevez-vous le fait d’avoir été élu par acclamation pour un deuxième mandat?
« Ça fait plaisir et je le prends comme une marque de confiance. Depuis quatre ans, je travaille comme maire de Mont-Laurier et les dossiers ont avancé. On a changé l’image de la ville et travaillé fort à l’embellir, à ajouter de nouveaux services, à faire des investissements pour améliorer les infrastructures. J’ai reçu de bons commentaires des gens me disant que je faisais du bon. Je crois que c’est le résultat des quatre années où avec le conseil on a travaillé si fort. Je crois que les gens veulent ça pour un autre quatre ans afin qu’on poursuive le développement de la ville. »
En début de campagne, vous aviez annoncé que vous vous présentiez de façon indépendante, sans équipe. Est-ce vraiment le cas et comment percevez-vous le nouveau conseil où on retrouve plusieurs nouveaux visages?
« En 2017, il y avait aussi beaucoup de nouveaux visages et ça a très bien été. Je vois ça de la même façon. Je me suis présenté de manière indépendante, mais je n’ai pas peur de dire que j’ai approché des gens pour qu’ils se présentent sans être une équipe. Je leur ai fait savoir que j’avais envie de travailler avec eux. Sur les six conseillers élus, il y en a quatre que j’avais approchés. Pour Émile et Véronie, je leur ai téléphoné pour les féliciter et je me suis engagé à travailler de façon constructive avec tous. Je ne vais pas là pour me chicaner, je souhaite travailler en collégialité. Le mandat des conseillers est de représenter les citoyens et il faut le faire tous ensemble. (…) Personne ne sera mis à l’écart et tous pourront apporter idées et projets sur lesquels on pourra discuter et débattre. (…) À l’époque où j’étais conseiller, j’ai connu ce qu’était un conseil divisé et je ne souhaite pas revivre ça. »
À court terme, quelles seront les priorités du conseil?
« Pour les nouveaux élus, ce sera la prise de connaissance des différents dossiers, la formation de quelques commissions, dont la commission administrative, car il faut sortir le budget rapidement et le comité d’urbanisme. Ça, c’est à très court terme. Ensuite, on va travailler sur le projet de Forex et celui de l’usine de bioproduits dans le parc industriel. Même si c’est du ressort du MTQ, on va aussi s’assurer de la réalisation, en 2022, du dossier des feux de circulation sur le boulevard. On attend des nouvelles pour le projet de la bibliothèque sur le plan de l’aide financière. On va aussi étudier et donner suite à ce qui sera ressorti des consultations publiques qui sont en cours auprès des citoyens selon différents groupes d’âge. »
De grands projets ont été réalisés dans les quatre dernières années, que nous réservent les quatre prochaines?
« 2022 devrait être l’aboutissement du projet de 225 M$ dans le parc industriel. C’est majeur pour toute la région. Le fait que deux usines d’importance s’y installent va avoir une influence positive sur le compte de taxes des particuliers. (…) il sera question des logements sociaux et on s’est aussi mis le défi de l’animation du nouveau centre-ville. 2022 sera aussi occupé que les dernières années et à plus long terme d’autres projets sont dans la mire. »
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