Lac-Saint-Paul fêtera ses 100 ans en 2022
100 ans, ça se souligne et du côté de Lac-Saint-Paul, pas question de laisser passer cet anniversaire sans le faire en grand. La Municipalité a donc annoncé qu’une belle commémoration s’organisait pour l’été 2022. Cette grande fête se tiendra la première fin de semaine d’août soit les 5, 6 et 7 août 2022. « Différentes activités, dont des prestations musicales, de l’animation de rue et des présentations d’artisans locaux seront offertes tout au long de l’évènement. Il aura lieu au cœur du village; au parc du quai public. L’évènement mettra en valeur les familles fondatrices, les moments marquants de l’histoire des Paulacquois(es) et fera valoir la beauté du paysage », a expliqué la coordonnatrice, Marlène Paquin. Un comité organisateur a été formé en février dernier pour développer le contenu, planifier les activités et faire les recherches nécessaires pour intégrer tout le volet historique à l’évènement.
Un centre de glisse et de plein air bientôt aménagé à Lac-des-Écorces
Suite à l’annonce du 17 mai dernier d’un investissement de 139 445$ pour un centre de glisse urbain et de plein air à Lac-des-Écorces par les gouvernements du Québec et du Canada, le maire Pierre Flamand a expliqué que le projet prévoit notamment l’aménagement de pistes de glisse et de sentiers multifonctionnels. Il sera réalisé sur la montagne derrière le Dôme, faisant de ce secteur de la municipalité un secteur incontournable pour la pratique d’activités. « Il va y avoir trois phases. La première consistera à aménager des sentiers de raquettes et de ski de fond en montagne. On a acquis les 60 acres juste en face du Dôme. Pour la première année, on va aussi mettre en place un terrain de glisse où les jeunes vont pouvoir aller glisser avec traineaux, carpettes et autres. En phase deux, on va refaire une demande de subvention pour installer un petit monte-pente. Pour la troisième phase, on pense à du vélo de montagne », a expliqué le maire.
Crise du logement dans la MRC d’Antoine-Labelle?
Début avril, la MRC d’Antoine-Labelle a fait savoir que la région se retrouve avec des enjeux importants en termes d’offre et d’accessibilité de logements locatifs. À Mont-Laurier, le conseil municipal a posé un premier geste en adoptant un nouveau règlement. « Le règlement adopté fait en sorte que le promoteur n’aura pas à payer 100% des infrastructures comme ça se fait habituellement (aqueduc, égouts, asphalte, etc.) pour ensuite le répartir dans ses prix. La Ville a donc décidé d’y aller à 60%, assumé par le promoteur et 40%, assumé par la Ville. C’est une façon de montrer qu’on est prêt à faire des efforts », a expliqué le maire Daniel Bourdon. La Ville prévoit aussi un crédit de taxes foncières pour les promoteurs immobiliers voulant construire des immeubles à logements locatifs ou convertir des bâtiments déjà existants. De son côté, Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, a annoncé un investissement de 48 007 360$ versé à 104 projets pour accélérer la construction de nouveaux logements. Parmi ces projets figure celui nommé « Les Habitations de Mont-Laurier » de la Coopérative Défi-Autonomie d’Antoine-Labelle de Mont-Laurier. Enfin, le Centre local de développement de la MRC d’Antoine-Labelle a élaboré un sondage afin d’obtenir le portrait de la situation actuelle et ainsi asseoir ses recommandations sur des données concrètes.
Investissements majeurs à prévoir à Mont-Laurier
Le 22 juillet, le maire de Mont-Laurier, Daniel Bourdon, a fait d’importantes annonces concernant le développement industriel dans les Hautes-Laurentides. L’entreprise Forex prévoirait des investissements majeurs dans le nouveau parc industriel. En effet, selon le maire, l’entreprise devrait investir 225 M$ pour construire une usine de transformation du bois dans le parc industriel de la Lièvre. On parlerait donc de la création de 150 emplois en usine avec des salaires environnant 65 000$ par année et de la possibilité de 150 autres emplois en forêt. Le maire a aussi déclaré que bientôt, un autre parc industriel serait nécessaire à Mont-Laurier. « Le projet de Forex est un super beau projet, mais il y a aussi celui de bioproduits qui se travaille aussi et qui est également en attentes de réponses pour poursuivre. C’est un autre projet qu’on appuie, mais il y a plus d’étapes à franchir et plus de délais. (…) Le nouveau parc sera donc rempli. Déjà deux entreprises y sont établies et avec l’ampleur que risque d’avoir le projet de Forex, on se questionne s’il y aura de la place pour celui des bioproduits. C’est pourquoi on a débuté des démarches pour un troisième parc », a mentionné le maire.
Route 117: les travaux de la phase 1 focalisés à Labelle à l’automne 2022
L’attendu projet d’élargissement de la route 117 entre Labelle et Rivière-Rouge s’amorcera dès l’automne prochain, en premier lieu à Labelle. Les travaux se termineront plus tard à Rivière-Rouge quand la conception sera avancée. C’est ce qu’a annoncé le ministère des Transports du Québec (MTQ) le 7 décembre en soirée, lors d’une séance d’information publique virtuelle. L’objectif des travaux est d’améliorer la sécurité de la route, d’augmenter le nombre de zones de dépassement et d’améliorer le maintien de la mobilité. Le MTQ confirme qu’il n’y aura pas de tracé le long de la ligne électrique comme il fut longtemps suggéré. L’élargissement s’effectuera en trois lots, le 1er étant dans le secteur de Labelle. La conception du projet dans cette zone est en cours depuis l’automne 2021 et se poursuivra tout l’hiver. Au printemps et à l’été prochain, le MTQ parle de déplacement des équipements de services publics qui seront suivis par le début des travaux à l’automne 2022. Les détails des 2ème et 3ème lots (entre le chemin de La Minerve et le carrefour giratoire sud à Rivière-Rouge) sont vaporeux puisque les plans sont encore à l’étape de la conception. Impossible, donc, de préciser la teneur des travaux, puisque des études géotechniques et de l’arpentage se déroulent en ce moment sur ce tronçon de 14,7 km.
Élections générales provinciales le 3 octobre 2022
Les électeurs doivent mettre à leur agenda le 3 octobre 2022, date à laquelle les Québécois seront appelés aux urnes, cette fois pour les élections générales provinciales. En 2018, c’est la Coalition Avenir Québec (CAQ) qui a remporté la victoire et qui forme depuis le gouvernement à Québec. Aux mains du Parti Québécois (PQ) depuis 1989, la circonscription de Labelle s’était ralliée elle aussi à la Coalition Avenir Québec (CAQ) le 1er octobre 2018, quand Chantal Jeannotte avait obtenu la victoire face au député sortant Sylvain Pagé avec une avance de 599 voix. Des dix circonscriptions électorales des Laurentides, Labelle est celle qui avait le plus hésité à donner sa confiance à la CAQ. À titre de comparaison, les autres candidats caquistes des Laurentides avaient obtenu 6 052 voix d’avance dans Bertrand, 7 137 dans Prévost, 5 405 dans Argenteuil, 6 425 dans Saint-Jérôme, 7 421 dans Les Plaines, 12 375 dans Blainville, 14 440 dans Mirabel, 7 402 dans Groulx et 9 574 dans Deux-Montagnes. Sur la photo, Chantal Jeannotte lors de la dernière campagne électorale.
Poursuite du projet Brancher Antoine-Labelle
Le 21 juillet, les gouvernements du Canada et du Québec ont annoncé un investissement commun de 94 M$ pour soutenir la réalisation de projets principalement portés par des coopératives, des organismes sans but lucratif et des entreprises locales. Cet investissement permettra à plus de 18 200 foyers supplémentaires d’avoir accès aux services d’Internet haute vitesse d’ici septembre 2022. Il viendra aussi bonifier et accélérer le déploiement des services vers 38 500 foyers visés par des rondes précédentes de financement. Dans la liste des projets retenus: celui de la MRC d’Antoine-Labelle. La MRC d’Antoine-Labelle reçoit 11,7 M$ additionnels pour son projet « Brancher Antoine-Labelle ». Selon la députée de Labelle, Chantale Jeannotte, ce soutien servira à accélérer le déploiement. Sans cette intervention, tous les citoyens concernés n’auraient pas pu être branchés au 30 septembre 2022. L’investissement permettra entre autres de payer des employés en temps supplémentaire, d’engager plus de personnel et de compenser les augmentations de certains coûts (ex.: la fibre) pour y arriver.
Les paysages remarquables du Parc linéaire Le P’tit Train du Nord à protéger
Afin de s’assurer que les générations futures puissent profiter des mêmes paysages magnifiques que nous le long du P’tit Train du Nord, les MRC de Rivière-du-Nord, Pays-d’en-Haut, Laurentides et Antoine-Labelle ont mandaté l’Institut des territoires (IDT). Celui-ci doit mener à bien un projet un peu fou: protéger des sections du parc linéaire au « paysage remarquable » dans le cadre de la Loi sur la conservation du patrimoine culturel. « C’est un banc d’essai, reconnaît André Goulet de l’IDT, chargé de ce projet, parce que ça n’a jamais été fait avant. C’est un statut qui n’a encore jamais été attribué au Québec. Nous serions les premiers. » Un rapport sera soumis au ministère de la Culture. Des attributs paysagers et écologiques y seront identifiés et le rapport recommandera d’assurer une certaine protection de ceux-ci. « On parle vraiment d’apposer un Sceau d’excellence, qui est plus une reconnaissance qu’un statut d’aire protégée, explique André Goulet. Ça témoigne de l’importance patrimoniale du parc, tant pour son côté historique – le train, après tout, est pour beaucoup dans le développement des Hautes-Laurentides – que pour le côté récréotouristique.
Quel avenir pour la pisciculture de Lac-des-Écorces?
Michel Girard, président régional du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), a dénoncé le 25 juin la situation qui perdure à la station piscicole de Lac-des-Écorces. Il déplore le manque de volonté de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans ce dossier. Selon lui, « le gouvernement de la CAQ laisse délibérément aller les installations, et les employés se sentent abandonnés ». « En 2017, le gouvernement libéral avait annoncé la fermeture de la station piscicole dans un horizon de trois ans alors que la CAQ avait clairement mentionné, en campagne électorale, vouloir la maintenir ouverte. Or, depuis les élections, rien n’a été fait et la pisciculture ainsi que ses employés sont laissés à l’abandon », dénonce le président du SFPQ. La députée de Labelle, Chantal Jeannotte, a commenté le dossier en expliquant que « Le ministre Dufour a proposé de céder l’infrastructure au milieu pour 1$ et s’est même montré ouvert à offrir 1 M$ à tout repreneur qui serait intéressé à prendre en charge les opérations de la station piscicole. Cette offre est toujours sur la table. À la suite de cette visite, une étude a été réalisée au coût de 25 000$, payée grâce à un montage financier entre le CLD d’Antoine-Labelle, certaines municipalités directement impliquées, le ministre Dufour, moi-même et d’autres collègues ministres que j’ai sollicités. L’étude a proposé diverses avenues, dont un nouveau modèle de gouvernance mixte publique-privée. Depuis ce temps, je garde toujours le contact avec le milieu et le MFFP ».
Jusqu’à 115 nouvelles places de garde subventionnées en plus dans Antoine-Labelle
Le premier ministre, François Legault, et le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, lançaient le 21 octobre dernier le « Grand chantier pour les familles » qui vise à offrir à chaque enfant un accès à une place en service de garde au Québec. On parle de la création des 3 366 places en services de garde éducatifs à l’enfance dans la région des Laurentides d’ici 2025. Cette récente annonce vise à compléter le réseau de services de garde éducatifs à l’enfance, lancé il y a 25 ans au Québec. Pour la MRC d’Antoine-Labelle, on prévoit jusqu’à 115 nouvelles places, dont 41 sont en cours de réalisation. Le nombre possible de places en appel de projets (ADP) est entre 25 et 74. Ces données sont appelées à évoluer dans le temps en fonction des besoins puisqu’un appel de projets en continu a été lancé. « Ce chantier conforte les places subventionnées récemment annoncées l’été dernier, dont les 29 places à Notre-Dame-du-Laus (nouveau CPE) et ouvre aussi de nouvelles possibilités pour répondre aux besoins », a déclaré Chantale Jeannotte, députée de Labelle. On retrouve les 12 autres places en création du côté du CPE Les Vers à Choux de Mont-Laurier. Le gouvernement a aussi lancé un nouvel appel de projets pour l’attribution de 17 000 places subventionnées partout au Québec. Christine Côté, directrice générale du CPE La Fourmilière de Mont-Laurier a mentionné qu’un projet est sur le point d’être déposé.
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