Un projet pour mieux recycler les plastiques
À l’occasion de la journée mondiale du recyclage ayant lieu le 18 mars, l’organisme Synergie Laurentides présentait les conclusions d’un rapport à la suite de la réalisation de plusieurs projets pilotes et accompagnements réalisés auprès 500 entreprises des Laurentides.
Au Canada, plus de 3 millions de tonnes de déchets plastiques se retrouvent à l’enfouissement, dans l’environnement ou sont transformés en énergie chaque année. Le rapport a permis d’estimer un détournement potentiel de 838 tonnes de plastiques de l’enfouissement pour la région des Laurentides.
Selon les propos recueillis auprès de Diane Croteau-Labouly chargée de projet à Synergie Laurentides : « Le rapport permet de voir où se trouvent les grands générateurs de plastiques et savoir où on doit concentrer notre énergie pour proposer des solutions viables pour les entreprises ».
Le grand méchant loup
Selon les recherches réalisées, il a été clairement démontré que le plastique PEBD de type 4, soit le plastique de pellicule souple utilisé pour les emballages représente 50 % de toutes les matières plastiques recyclables. Comme celui-ci se retrouve en grande quantité dans les industries, manufactures et commerces à grande surface, ce sont les entreprises de ces secteurs qui seront ciblées en premier pour proposer des solutions.
Plastique omniprésent
Plus précisément dans les Laurentides, les grands générateurs de ce type de plastique se retrouvent principalement dans les plastiques agricoles utilisés dans l’emballage du foin, dans les pellicules employées pour l’entreposage des bateaux, dans les commerces à grande surface pour les palettes de transport, produits et matériaux.
Outils aux entreprises
Les matières plastiques orphelines sont partout et leur potentiel de détournement n’est qu’en partie exploité. Au Canada, c’est 9 % de ces matières qui sont recyclées seulement. Mme Croteau -Labouly précise que : « Les marchés du recyclage du plastique sont en pleine évolution et les entreprises ne savent pas toutes comment procéder pour recycler leurs matières plastiques. Notre rôle consiste à mettre à leur disposition notre expertise pour les aider à le faire de façon efficace ».
Selon Mme Croteau-Labouly, une entreprise seule ne peut pas forcément pas couvrir les coûts nécessaires à la récupération de ses plastiques. Il faut aussi amener les instances politiques et les municipalités à collaborer pour faciliter la mise en place des infrastructures nécessaires pour le transport l’entreposage et la transformation de types de plastique. Mme Croteau Labouly précise : « Quand on démontre aux entreprises qu’il est moins coûteux de recycler les matières plastiques que de les envoyer dans les sites d’enfouissements, en général, elles suivent le mouvement. Mais le plus génial, c’est qu’on assiste à une volonté provenant de l’intérieur des entreprises où les employés, par souci de l’environnement, exercent des pressions sur leurs employeurs pour faire évoluer les choses. En tant que société, nous sommes rendus là », conclut-elle.
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