Grande vague de solidarité pour aider la famille d’un agriculteur

Publié le 31 mars 2022 par Maxim Ouellette-Legault

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Maxim Ouellette-Legault

Journaliste | mouellette@medialo.ca

Après le décès en janvier dernier d’un éleveur de bovins de Lac-Saint-Paul, Germain Perron, plusieurs amis, voisins et agriculteurs des environs sont venus assister la famille en deuil.

La famille d’un éleveur de bovins de Lac-Saint-Paul décédé au mois de janvier a pu compter sur de l’aide pour traverser cette difficile épreuve. (Photo gracieuseté – Diana Perron)

Peu après le décès de cet éleveur, Guillaume Lachaine, un éleveur de bovins de Ferme-Neuve, a demandé à la famille du défunt si elle avait besoin d’aide concernant les bêtes. Guillaume Lachaine explique que l’entraide est quelque chose d’important chez les producteurs et les agriculteurs d’ici: « C’était quelqu’un de très sympathique. Cela m’a touché quand ce drame est arrivé, c’est pourquoi j’ai offert mon aide à la famille. C’est un peu comme donner au suivant, la communauté agricole a déjà été là pour me soutenir par le passé. Les gens oublient souvent à quel point ce n’est pas évident de travailler dans le domaine de la production animale ».

Germain Perron possédait 130 bovins. La décision de la famille a été d’envoyer les bêtes à l’encan: « Pour moi et ma sœur, c’était difficile de prendre soin du troupeau. Nous n’habitons plus dans la région et nous n’avons pas d’expérience dans ce domaine », explique Mélanie Perron, l’une des filles de Germain Perron.

La deuxième fille de Germain Perron, Diana Perron, explique qu’il était difficile de déplacer le troupeau: « Les vaches bovines se trouvaient dans un grand champ où elles étaient libres. Ces bovins étaient élevés pour demeurer à l’extérieur à longueur d’année. Pour les capturer, il fallait installer des couloirs de barrière pour pouvoir attraper les bêtes et les guider vers les transporteurs ». Guillaume Lachaine ajoute que « C’était un troupeau qui n’était pas habitué de se faire manipuler ».

C’est donc dans une grande vague de solidarité que les amis, voisins et collègues producteurs et agriculteurs du défunt ont mis la main à la pâte pour aider la famille Perron avec le troupeau. Ils ont aidé la famille à nourrir les animaux, s’assurer de leur santé et les guider vers les transporteurs pour les amener à l’encan.

Cette grande vague d’entraide a réchauffé le cœur de la famille: « C’était de toute beauté de voir tout le monde travailler ensemble, dans le respect des animaux », explique Diana Perron. Sa sœur Mélanie ajoute que « Nous n’avons pas eu besoin de demander, les gens ont ouvert leur cœur d’eux même. Cela a soulagé la famille, car nous n’aurions pas pu faire cela sans toute cette vague de solidarité ».

Les sœurs Perron ainsi que la femme du défunt se mettent d’accord pour dire que « nous sommes choyés de voir toute la gentillesse et la solidarité des gens d’ici ».

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