Le port du masque maintenu jusqu’à la mi-mai

Publié le 21 avril 2022 par Simon Dominé

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Le directeur national de santé publique par intérim, Dr Luc Boileau, a fait savoir le 21 avril qu’il avait recommandé au gouvernement du Québec de maintenir le port du masque obligatoire dans les lieux publics et les transports en commun jusqu’à la mi-mai.

Les signaux quant à l’évolution de la situation pandémique au Québec ne sont pas clairs et c’est pourquoi le port du masque est maintenu dans les lieux publics jusqu’à la mi-mai. (Photo Depositphotos)

Cette décision a été prise en raison de l’incertitude qui plane sur l’évolution de la pandémie. « On va suivre la situation de près et on va être ravi de reconsidérer le tout si cette situation devait s’améliorer substantiellement au cours des prochains jours », a déclaré le Dr Boileau en conférence de presse.

D’après lui, il se pourrait que la transmission ait commencé à ralentir, mais cela n’est pas observé dans tous les groupes d’âge et dans le grand Montréal. « C’est pas clair, sur le plan du cheminement de cette pandémie-là, où est-ce qu’on est exactement, mais on pense qu’on observe un ralentissement », a expliqué le Dr Boileau.

Les hospitalisations quotidiennes semblent ralentir aussi. « C’est pas que ça baisse, mais on a une progression qui est moins rapide que ce qu’on a connu il y a à peine deux semaines et c’est la même chose aussi pour les absences de travailleurs de la santé », a détaillé le directeur national de santé publique par intérim.

Il a invité les gens à prendre le tout avec prudence, jusqu’à ce que la situation se précise dans quelques jours.

Le Dr Boileau a aussi commenté les projections présentées la journée même par l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS), qualifiant le tout de « très encourageant ». Il s’attend à une stabilisation du nombre total d’hospitalisations et anticipe une réduction des nouvelles hospitalisations.

Rare activité grippale observée

Le Dr Boileau confirme également une accentuation de l’activité grippale parmi la population québécoise, une situation qui aura sans nul doute des effets sur les services de première ligne et à l’urgence. « C’est plutôt rare qu’on voie une telle activité grippale dans cette période-ci de l’année, mais c’est ce à quoi nous sommes confrontés. »

Il invite chaque personne à observer la même attitude prudente lors d’apparition de symptômes liés à la COVID-19 et à l’influenza: « Faut s’isoler et faut protéger les autres en adoptant des mesures d’hygiène respiratoire qui sont de mise dans de telles circonstances, je le répète, que ce soit la COVID ou l’influenza ».

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