« Il est resté quelque chose de la mer », dernier chapitre
Jean-Guy Paquin ferme son cycle écrit sur les Premières Nations d’ici
Jean-Guy Paquin revient avec le dernier chapitre sur le peuple algonquin d’ici avec Il est resté quelque chose de la mer. L’ouvrage parait cette semaine et c’est le moment idéal pour en discuter avec l’écrivain de la région de Chénéville.
Il est resté quelque chose de la mer clôt le cycle amorcé avec Le pays de Canard Blanc (2011), Au pays des Weskarinis (2014) et Un endroit appelé le premier côté du monde (2020). Ce nouveau livre est admirable. Son iconographie, sur beau papier, s’avère remarquable, que les cartes ou les photos soient monochromes ou en couleurs. Et Jean-Guy Paquin, dont l’amour de la langue est bien ciselé, partage l’information qui rend ce sujet d’histoire régionale fort agréable pour ceux qui le voient ardu.
« Ce dernier titre couvre la même réalité, la présence amérindienne dans la Petite-Nation. Je crois que l’on doit ça aux premières familles. Nous parlons toujours dans les paroisses de l’arrivée des premiers colons, car on a omis, peut-être par faute de moyens ou de curiosité, de nommer les familles amérindiennes. Elles étaient pourtant sur place, nomades, quand les colons sont arrivés. Et ces derniers commencèrent tôt à les fréquenter. Les Amérindiens leur donnent un coup de main pour la chasse, la pêche et le portage, seul moyen de communication et de transport à cette époque. Et que dire de leurs savoirs transmis comme celui du sirop d’érable, la raquette, etc. ».
Oui, ces familles étaient là, comme le prouvent des actes de baptêmes transcrits de la main du curé Labelle, à Nominingue, et consultés par l’écrivain. « Il a parlé des mêmes familles dont je parle à mon tour dans mes livres. »
Dernier chapitre?
À savoir s’il a épuisé le sujet, s’il a atteint son but premier fixé depuis la rédaction du premier ouvrage, M. Paquin croit que oui.
Maintenant que j’ai terminé ce livre, je sais que j’ai fait le tour.
– Jean-Guy Paquin, écrivain
Au départ, l’écrivain ne visait que la publication d’un seul livre sur le sujet. Après la publication de Le pays de Canard Blanc, une quantité d’informations importantes lui sont acheminées et, comme il le remarque, se trouvait matière à un second livre. Même scénario pour les deux ouvrages subséquents.
Si les écrits de ces ouvrages se situent essentiellement dans le secteur de Chénéville, M. Paquin a écrit de nombreux paragraphes sur la Rouge.
« Pour moi, la Petite-Nation, ce n’est pas le territoire de l’ancienne seigneurie, c’est beaucoup plus grand que ça, car c’est aussi une partie des Laurentides. »
Voilà pourquoi il devait rencontrer des membres des familles Tanascon, Simon, Carnard Blanc (Whiteduck), Méconse, ces familles qui ont peuplé le territoire par les rivières Rouge, de la Diable et Petite-Nation et qui les menaient jusqu’à Nominingue, Mont-Tremblant et Sainte-Agathe », explique M. Paquin.
Se procurer le livre
N’hésitez pas à parcourir l’aperçu du livre à weskarini.ca, par ailleurs la même adresse pour consulter les travaux de M. Paquin sur les familles algonquines.
Le lancement de l’ouvrage a lieu le 26 juin, de 13h à 16h, sous le chapiteau à l’angle des chemins du Parc et Le-Tour-du-Lac (Lac-Simon). Le prix de lancement est fixé à 50$. Commandez-le chez l’éditeur à jgpaquin47@gmail.com ou procurez-vous un exemplaire chez Carpe Diem, 814-6 rue de Saint-Jovite, à Mont-Tremblant. Venez le rencontrer le 24 juillet à Nominingue dans le cadre de l’événement La Grande traite culturelle des gosseux, conteux et patenteux.
Qui est Jean-Guy Paquin?
Jean-Guy Paquin, originaire de l’île de Hull à Gatineau, vit à Lac-Simon dans la Petite-Nation. Il est membre fondateur de l’Association des auteurs de l’Outaouais, membre de la Société historique Louis-Joseph Papineau, conférencier et collaborateur à la revue d’histoire Hier encore du Centre régional d’archives de l’Outaouais.
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