Un sentier récréotouristique reliera les parcs régionaux Montagne du Diable et Kiamika
Alors que la MRC d’Antoine-Labelle (MRCAL) a comme projet de relier toutes les municipalités de son territoire par un sentier récréotouristique, la première phase de projet consistera à relier le Parc régional Montagne du Diable (PRMD) au Parc régional Kiamika (PRK).
Le projet intitulé Connectivité durable a comme objectif de relier les 17 municipalités des Hautes-Laurentides par une boucle de sentiers récréotouristiques, un projet de 7 phases. La première phase du projet consiste à relier les parcs régionaux du PRMD et du PRK.
Il est souhaité que ce nouveau réseau de sentiers soit accessible à vélo, en randonnée, en quad et en véhicule hors route électrique. En effet, de grands efforts sont déployés pour l’électrification de ces sentiers, avec notamment l’installation de bornes de recharge pour les vélos avec assistance électriques, par exemple. Bien entendu, les quads et les vélos ne partageront pas les mêmes sentiers.
Une étude de terrain
Vincent Normandeau a été nommé au poste de chargé de projet pour cette première phase, qui se fera avec la collaboration du PRMD, du PRK et de la MRCAL. Le chargé de projet est en poste depuis le 1er juin 2023 sous la supervision d’Isabelle Legault, directrice du PRMD, pour être directement sur le terrain. L’étude se fera aussi avec la collaboration de la firme Beside, firme qui a mis en place la route des bleuets du Saguenay-Lac-Saint-Jean, selon Isabelle Legault.
Pour ce qui est de l’étude sur le terrain, les acteurs regardent où il sera possible de passer pour créer les nouveaux sentiers. « Il y a une grande analyse de terrain à faire. Est-ce qu’on passe sur les terres de la Couronne? Est-ce qu’on passe sur des sentiers utilisés par les motoneiges en hiver, alors que certains tronçons passent sur des terres de cultivateurs? Il va falloir marcher et voir ce qu’il est possible de faire », explique Isabelle Legault.
Développement annexe
Un autre aspect du projet consiste à mettre en place des infrastructures d’hébergement ou des arrêts où il sera possible, par exemple, de faire du canot-camping.
On souhaite aussi mettre en place diverses installations le long des sentiers, comme des bornes de recharge électriques pour moto, vélo, motoneige, quad, etc. Selon ce que rapporte Isabelle Legault, plusieurs points restent à être analysés, le projet étant encore dans ses balbutiements.
Rappelons que l’apport du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), pour ce projet, s’élève à 1 261 065 $. Il était aussi question d’un apport de 252 213 $ de la MRCAL.
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