Mont-Laurier : 30 mois de prison pour violence conjugale
Jonathan Dion, 35 ans de Mont-Laurier, a été condamné le 2 octobre 2023 à une peine globale de 30 mois d’emprisonnement après avoir plaidé coupable, entre autres, à des accusations de voies de fait et de séquestration envers une ex-conjointe.
Jonathan Dion avait été arrêté le 8 juin 2023 et avait comparu le même jour pour faire face à diverses accusations en lien avec de la violence conjugale.
Le 6 juin 2023, une querelle avait éclaté dans le couple. L’accusé était hautement intoxiqué. Le soir dans la chambre à coucher, il avait interdit à la victime de bouger et avait tenté de l’étouffer en mettant son bras autour de son cou en exerçant une pression. Dans la nuit, la victime lui avait administré de la naloxone, car il semblait en état de surdose. Le lendemain matin, une autre querelle a éclaté et l’accusé a saisi son téléphone cellulaire et l’a fracassé. La victime a réussi à quitter le domicile pour demander de l’aide.
À la suite de son enquête caution tenue le 7 août 2023, le juge avait refusé de remettre Jonathan Dion en liberté et il est demeuré en détention préventive jusqu’à la fin des procédures.
L’accusé a plaidé coupable le 2 octobre 2023 aux chefs d’accusation de voies de fait, de séquestration, de méfaits, de bris de probation et de ne pas s’être conformé à une ordonnance du tribunal.
La victime était présente au tribunal et est venue témoigner sur son état de détresse et de souffrance. Elle a mentionné, entre autres, son incapacité à dormir sans lumière, la perte de confiance, ses cauchemars, son incapacité à continuer à travailler et le fait qu’elle est suivie psychologiquement et médicamentée.
Elle a également mentionné avoir fait installer un système de caméras de surveillance, car elle craint que Jonathan Dion revienne pour lui faire du mal. Elle a terminé sa déclaration en lui souhaitant le meilleur pour l’avenir et qu’il reçoive toute l’aide dont il a besoin.
Le juge Bellehumeur, sur une suggestion commune des procureurs, a condamné l’accusé à une peine d’emprisonnement de 30 mois, en plus d’une probation de 3 ans, dont 2 ans pendant lesquels il devra suivre les modalités fixées par l’agent de probation.
Considérant le temps de détention préventive déjà effectué, il devra purger un reliquat de 726 jours dans une prison provinciale.
La peine proposée tient compte de ses antécédents judiciaires, dont une peine récente de pénitencier pour des accusations reliées à de la violence conjugale envers deux autres ex-conjointes.
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