Digue Morier : pas de retour à la maison pour les évacués avant le 17 décembre
Les 1 900 évacués des municipalités de Lac-des-Écorces et de Chute-Saint-Philippe devront attendre jusqu’au 17 décembre au minimum avant d’espérer retrouver leurs domiciles.
Lors de la conférence de presse du 6 décembre au sujet de la digue Morier, il a été annoncé par le ministère de la Sécurité publique qu’aucun des évacués des municipalités de Chute-Saint-Philippe et Lac-des-Écorces ne peut espérer retrouver sa maison avant le 17 décembre. La situation sera réévaluée à cette date.
Un citoyen de Lac-des-Écorces a notamment partagé son inquiétude par rapport à son commerce, qui est fermé depuis lundi. « On comprend et on sympathise. Au niveau de l’aide financière, le ministère de l’Économie étudie la question avec investissement Québec », avait répondu Martin Ferland.
Les sinistrés peuvent prendre rendez-vous et obtenir de l’aide financière au local 1011-1 de l’École polyvalente Saint-Joseph. Des informations à ce sujet sont accessibles sur le site quebec.ca. Une page du site a été dédiée aux événements de la digue Morier.
Le gymnase de la polyvalente Saint-Joseph a notamment été réquisitionné pour les réfugiés. C’est près de 500 lits qui ont été mis en place.
Animaux des compagnies et animaux de ferme
Pour ce qui est des animaux de compagnie, les pompiers du territoire vont accompagner les évacués chez eux dans l’unique but de prendre leurs animaux. Pour ce faire, ces derniers peuvent prendre rendez-vous au Centre sportif Jacques-Lesage.
Pour ce qui est des animaux de ferme, les pompiers escorteront aussi des agriculteurs sinistrés pour que ces derniers puissent nourrir leurs bêtes.
Une situation stable
Les inspections de ce matin ont révélé que la situation de la digue Morier était stable, pour l’instant. On mentionne aussi que le barrage Kiamika a permis d’abaisser le niveau d’eau du réservoir, ce qui est de bon augure pour la stabilité de la digue.
Des travaux débuteront dès demain, notamment avec la mise en place d’un tapis drainant au pied aval de la digue.
Pour ce qui est des routes du territoire, la situation demeure la même, mais tout pourrait basculer avec la rupture de la digue. « Tout cela est discuté quotidiennement avec l’ensemble des partenaires du gouvernement. Le ministère des Transports est déjà à effectuer toutes les analyses possibles, comme les détournements, au cas où il advenait une rupture », partage Denis Bélanger.
Une surveillance accrue de la SQ
Le porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ), Éric Cadotte, a mentionné que des policiers étaient toujours présents sur le territoire pour la surveillance des demeures des réfugiés. On rappelle qu’un malfaiteur a été appréhendé et a comparu hier au Palais de justice de Mont-Laurier. Un hélicoptère de la SQ survole aussi la région.
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