Digue Morier : Martin Ferland se veut rassurant
Depuis la matinée du 8 décembre, les citoyens des municipalités évacuées de façon préventive en raison de l’instabilité de la digue Morier au barrage Kiamika ont pu récupérer des biens à leurs domiciles de Lac-des-Écorces et de Chute-Saint-Philipe.
On attribue 15 minutes aux personnes pour prendre l’essentiel, que ce soit médicaments, vêtements et animaux.
Lors de la conférence de presse du 8 décembre tenue à la Maison de l’Entrepreneur (ME) de Mont-Laurier, il a été rappelé que les personnes qui se présentent aux points de passage sans l’avis d’autorisation requis ne pourront pas aller chercher des objets.
Il est primordial d’obtenir les autorisations au gymnase de l’École polyvalente Saint-Joseph, où les services aux citoyens évacués ont été relocalisés entièrement. Il est possible d’y prendre rendez-vous pour obtenir les autorisations entre 8 h et 20 h. À noter qu’il est aussi possible de recevoir de l’aide psychosociale sur place.
Le réservoir Kiamika
Au niveau de la gestion du niveau de l’eau du réservoir Kiamika, les autorités n’ont pas l’intention de changer le débit actuel. Martin Ferland, ingénieur à la direction générale des barrages pour le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), explique que le niveau de l’eau du réservoir du Poisson-Blanc sur la rivière du Lièvre avait atteint la cible sécuritaire.
Ce dernier a ensuite rassuré les citoyens quant au scénario catastrophe, en cas de rupture de la digue Morier. « En cas de rupture, on ne parle pas de vague déferlante ou de tsunami. On parle d’un rehaussement du niveau de l’eau avec une hausse graduelle, plus ou moins rapide selon les secteurs. »
Les réparations d’urgence de la digue Morier sont estimées entre 2 et 5 millions de dollars.
L’objectif premier du réservoir Kiamika est de prévenir les inondations au printemps sur la rivière Kiamika et la rivière du Lièvre. Le réservoir Kiamika a aussi des objectifs de villégiature et aspect faunique, mais en second plan. On parle d’un réservoir multiusage.
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