Sainte-Anne-du-Lac : dénouement pour trois dossiers d’agression sexuelle
Trois plaintes pour agressions sexuelles qui seraient survenues dans les années 1960, 1970 et 1980 à Sainte-Anne-du-Lac se sont terminées en 2023 par une condamnation, un acquittement et un dossier d’inaptitude à subir son procès.
La condamnation
Yvon Maheu, 70 ans, a été condamné le 15 décembre 2023 à une peine d’emprisonnement de 3 ans après avoir été déclaré coupable d’une agression sexuelle armée par le juge Claude Lachapelle. Le plaignant, lors de cette audience, a livré un témoignage bouleversant et expliqué les effets néfastes tout au long de sa vie.
Au milieu des années 1980, l’accusé a exigé de sa victime âgée de moins de 14 ans de lui faire une fellation sous la menace d’un couteau dans une roulotte située près de la résidence familiale de la victime.
L’accusé a des antécédents judiciaires, dont une condamnation de négligence criminelle pour avoir tué son frère en octobre 1986.
L’acquittement
Un autre homme de près de 80 ans a quant à lui été acquitté le 21 avril 2023 par la juge Kathlyn Gauthier à la suite d’un procès de 3 jours, tenu les 8, 9, et 10 mars 2023. Des accusations d’attentat à la pudeur, de viol et d’avoir eu des rapports sexuels avec une personne de moins de 14 ans avaient été portées contre lui.
La plaignante a déclaré également lors de sa rencontre avec les policiers avoir été agressée par deux autres individus qui ont un lien familial avec elle et qui sont aujourd’hui décédés.
Le premier individu était décédé depuis une assez longue période. Quant au deuxième individu, mis au courant de rumeurs, il a rencontré les policiers pour vérifier s’il était visé par cette plainte. Il s’est enlevé la vie dans les jours suivants. Le coroner, dans son analyse, a confirmé qu’il avait certains démêlés avec la justice.
L’inaptitude à subir son procès
Un troisième homme, de 87 ans cette fois, avait également été accusé d’attentat à la pudeur et d’avoir eu des rapports sexuels avec une personne âgée de 7 à 8 ans au milieu des années 70.
Son procès devait se tenir en décembre 2022, mais à la suite de la dégradation de sa condition médicale, une évaluation psychiatrique a amené le tribunal à déclarer le 25 janvier 2023 l’accusé inapte à subir son procès. L’accusé a été libéré sous réserve de certaines modalités comme : de ne pas entrer en contact avec la plaignante, de ne pas se trouver dans les parcs ou proche d’une garderie et de demeurer à un endroit connu de l’hôpital. L’accusé a également été référé à la Commission d’évaluation des troubles mentaux.
Ordonnances
Les imprécisions et le manque de détails de cet article sont volontaires, afin de respecter les ordonnances du tribunal interdisant la publication d’information pouvant permettre l’identification des victimes.
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