L’accusé, un danger pour la société selon le tribunal
Un homme de 26 ans, sans domicile, accusé d’agressions armées survenues sur la rue Chasles à Mont-Laurier le 6 avril 2024 devra demeurer en détention préventive pour la durée des procédures au terme de son enquête caution.
En fin d’après-midi, le 6 avril 2024, l’accusé, qui était caché entre deux véhicules dans un stationnement d’un commerce de la rue Chasles, a surgi pour frapper à la tête avec un objet tranchant une première victime choisie au hasard. Il a lancé également des roches à une deuxième victime en lui montrant ses parties génitales.
À l’arrivée des policiers, l’accusé a pris la fuite pour être arrêté à proximité, alors qu’il était caché entre deux maisons sur la rue Bellerive. L’accusé tient des propos décousus, menace les policiers et leur crache à la figure, ce qui a nécessité l’usage d’un sac anti-crachat. Les policiers, qui ont considéré l’accusé en état de psychose et sous l’effet de la drogue, l’ont conduit au Centre hospitalier.
L’individu a comparu le lendemain au Palais de justice de Mont-Laurier pour faire face à des accusations de voies de fait armées, de voies de fait causant des lésions, de port d’armes et de menaces de mort.
Enquête sur mise en liberté
Lors de son enquête sur mise en liberté, le 19 juin 2024, l’accusé a tenté sans succès de convaincre le tribunal de le libérer pour qu’il puisse suivre une thérapie pour ses problèmes de dépendances. L’individu sans domicile fixe vit dans la rue depuis janvier 2023. Il avouera au tribunal ne pas savoir pourquoi il s’est retrouvé à Mont-Laurier.
Me Jean-Michel Baril, procureur aux poursuites criminelles et pénales qui s’était opposé à sa mise en liberté, a mentionné que c’était un crime gratuit de s’en prendre à des victimes totalement inconnues et que c’est très inquiétant pour la sécurité du public. Il a même ajouté que la population de Mont-Laurier se sentait de moins en moins en sécurité.
Le tribunal a refusé sa mise en liberté et a ordonné que l’accusé demeure en détention préventive jusqu’à la fin des procédures.
Le juge Jean Roy dans sa décision a tenu à souligner ceci. « C’est un individu itinérant qui, lorsqu’il est dans la rue, consomme des drogues dures et de l’alcool et cette consommation l’amène à être violent et le tribunal doit l’écarter de la société. Actuellement l’accusé est un danger pour la société. »
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