Le phénomène FouKi sur les planches de l’Espace Théâtre
Le vendredi 11 octobre prochain, la coqueluche du rap québ sera de passage à l’Espace Théâtre avec son spectacle Zayon.
Originaire du Plateau-Mont-Royal, le rappeur de 27 ans a rapidement su conquérir le cœur de la jeunesse québécoise. Dans une langue colorée, gourmande, et avec l’attitude « zay » qui le caractérise, sa musique est tout sauf conventionnelle. S’il se dit attaché aux codes et à la rythmique du hip-hop, ses innombrables influences (musiques du monde, rap old school, Bob Marley, Marilyn Manson…) se mélangent en un heureux touski.
« On se fait toujours un petit délire en studio. On a quand même la mentalité hip-hop, des verses, des prehooks, des hooks, mais je fais souvent des mélanges. Je ne vais jamais à 100% dans un seul vibe. Même si je fais du rock ou whatever, il faut qu’il y ait une petite touche FouKi », explique-t-il. Sa voix est douce, calme, timide. Si ce n’était pas du petit rire contagieux au dénouement de chacune de ses phrases, on aurait du mal à croire qu’il s’agit bel et bien du rappeur qui, il y a de cela quelques années, avait hardiment déclaré (toutefois avec raison, si on se fie à Spotify), avoir « ben plus d’écoutes mensuelles que Marie-Mai. »
Parfois insouciant, parfois critique, toujours authentique, FouKi a délaissé ses nombreuses allusions au cannabis et à ce qui s’y rattache pour explorer d’autres avenues dans ses derniers projets musicaux. Il a collaboré avec de nombreux artistes dont Jay Scøtt, Alicia Moffett et P’tit Belliveau, ainsi que certains des grands noms du rap québ tels que Koriass, Souldia et Alaclair Ensemble, tout cela en l’espace de moins d’une décennie. À l’été 2023, son hit 80’s, qui a tourné sans trêve ni repos à la radio locale comme ailleurs, s’est retrouvé à la tête des palmarès francophones, se classant numéro 1 au top 100 des radios de la province pendant plus de 7 semaines consécutives.

Photo Félix Renaud
« On se fait toujours un petit délire en studio. On a quand même la mentalité hip-hop, des verses, des prehooks, des hooks, mais je fais souvent des mélanges. Je ne vais jamais à 100% dans un seul vibe. Même si je fais du rock ou whatever, il faut qu’il y ait une petite touche FouKi »
L’ampleur de son succès auprès du grand public est pour le moins extraordinaire pour un artiste issu du milieu du hip-hop. À peine quelques années auparavant, le sympathique rappeur avait partagé son désarroi quant à la manière dont le rap était snobé dans les galas et les plateaux de télévision au Québec. Est-ce toujours le cas, ou bien si la popularité du rap québ a en quelque sorte obligé le milieu du showbiz à s’y intéresser plus sérieusement ? « Un peu des deux. Plus il y a de rappeurs qui font bien les choses, plus ça aide aussi. On est représentés, on n’est pas laissés de côté, mais c’est sûr qu’on n’est pas les chouchous de l’industrie! »
Pour les curieux qui souhaiteraient se trémousser allégrement le 11 octobre prochain, des billets sont en vente sur le site Web de l’Espace Théâtre.
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