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Contrôle de la berce du Caucase à Notre-Dame-de-Pontmain

Publié le 25 octobre 2024 par Médialo

À l’été 2024, le Comité du bassin versant de la rivière du Lièvre (COBALI), a été mandaté pour l’arrachage d’une colonie de berce du Caucase, une plante exotique invasive.

Le COBALI note que la plante a tendance à préférer les sites humides telles que les rives des cours d’eau. Photos gracieuseté - Comité du bassin versant de la rivière du Lièvre

C’est en collaboration avec la municipalité de Notre-Dame-de-Pontmain que le COBALI s’est engagé dans un projet d’arrachage d’une colonie de berce du Caucase. Il s’agit d’une plante exotique invasive, dont la présence sur le territoire constitue une menace pour la biodiversité.

En plus d’entreprendre des travaux de contrôle de la berce du Caucase, le COBALI a aussi eu le mandat de former le personnel de la municipalité de Notre-Dame-de-Pontmain à l’extraction de cette plante, car des repousses sont à prévoir.

Il vaut mieux éviter tout contact avec cette plante, car la sève de celle-ci peut provoquer des brûlures au premier et au deuxième degré. Pour extraire du sol cette plante, il est essentiel de se protéger à l’aide d’une combinaison imperméable de type Tyvek, de gants en caoutchouc, de lunettes de sécurité et d’une visière. Les plants doivent être ensachés avant d’être jetés aux ordures et surtout pas au compost, selon COBALI.

Nous vous encourageons à rapporter toute observation de la berce du Caucase via la plateforme Sentinelle du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Vous pouvez également aviser votre municipalité ou contacter directement le COBALI.

Marie Lagrandeur, chargée de projets au COBALI

Le COBALI a notamment conçu un guide d’identification et de contrôle de la berce du Caucase. Il permet, entre autres, d’identifier les stades de croissance de la plante et de la distinguer de la berce laineuse, une plante indigène. Il aide également à faire l’inventaire de l’équipement nécessaire aux travaux d’extraction tout en suggérant des plantes indigènes pour végétaliser les espaces verts et limiter la propagation d’espèces envahissantes.

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