Mont-Laurier et environs
10 dossiers à surveiller en 2025
1-Synchronisation des feux de circulation à Mont-Laurier
Le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMDQ) avait d’abord annoncé que la synchronisation des feux de circulation sur le boulevard Albiny-Paquette à Mont-Laurier serait complétée en 2022. Puis en 2023, le discours demeurait le même. « La synchronisation des feux est prévue au printemps ou au début de l’été 2024. » Alors que la fin de 2024 approche, le MTMDQ surprend toute la région en annonçant la synchronisation des feux de circulation sur 6 intersections du boulevard Albiny-Paquette. Même s’il s’agit d’une très bonne nouvelle, le boulevard Albiny-Paquette compte 8 feux de circulation. Est-ce que, dans un futur proche, les 8 feux de circulation seront synchronisés ?

Photo Médialo – Archives
2-Le graphite local dans le viseur des minières
La mine de Graphite Nordique, située à Saint-Aimé-du-Lac-des-Îles, est actuellement la seule mine de graphite en exploitation en Amérique du Nord. Le tout tend à changer, notamment parce que Québec investit des montants importants dans l’industrie de la batterie, pour laquelle le graphite est un composant nécessaire. Depuis, de nombreuses compagnies minières s’intéressent aux dépôts de graphite du sous-sol laurentien. De l’exploration minière s’est déroulée à l’été 2023 et 2024, notamment à Notre-Dame-du-Laus, Lac-des-Écorces (Guénette) et à Saint-Aimé-du-Lac-des-Îles, où certains résidents partagent avoir aperçu des hélicoptères à la recherche de site d’extraction. Parmi ces minières intéressées par notre sous-sol riche en graphite, on note Graphano Energy, Cullinan Metals et Canada Carbon, alors que Graphite Nordique souhaite étendre sa mine vers le lac Bouthillier.

Photo gracieuseté – Graphite Nordique
3-Un abattoir à Ferme-Neuve
Depuis la fermeture de l’abattoir de Ferme-Neuve en 2017, nombreux sont les agriculteurs qui rêvent à sa réouverture. Même s’il se fait attendre, le projet est toujours à l’étude. En 2023, le plan était de mettre à niveau l’ancien abattoir, situé sur la route 309, à Ferme-Neuve. En 2024, la Coopérative de solidarité des éleveurs de Hautes-Laurentides souhaitait mettre en vente l’ancien abattoir, et construire un nouveau bâtiment sur le même terrain, mais plus près de la route 309. À l’été 2024, le président de la coopérative, Mario Bélanger, se montrait optimiste alors qu’il partageait qu’un nouvel abattoir devrait voir le jour en 2026. En 2025, le journal fera le suivi sur ce projet d’envergure pour la région des Hautes-Laurentides.

Photo Médialo – Maxim Ouellette-Legault
4-Destruction de la gare de Mont-Laurier
À l’automne, la MRC d’Antoine-Labelle (MRCAL) a réitéré sa volonté de remplacer complètement la structure de la gare, alors que le plan était de détruire partiellement le bâtiment en février 2024. La démolition du bâtiment est alors sur le bout des lèvres de la MRCAL, qui doit cependant attendre le feu vert du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMDQ), qui est propriétaire du bâtiment. En septembre 2024, une rencontre a eu lieu entre la MRCAL et le MTMDQ, afin de discuter de l’avenir de la gare de Mont-Laurier, à la suite de laquelle le MTMDQ allait étudier la demande de la MRCAL pour la démolition du bâtiment. L’année 2025 pourrait signer la fin de la gare de Mont-Laurier.

Photo Médialo – Archives
5-Hôpital de Mont-Laurier : des travaux qui se font attendre
Annoncés en 2018, les travaux d’agrandissement de l’hôpital de Mont-Laurier comprennent entre autres un agrandissement important de l’unité de soins en courte durée en médecine-chirurgie de même la conversion des chambres multiples de cette même unité en chambres individuelles (incluant les soins palliatifs) qui seront dotées de salles de toilette avec douche. La superficie de la pharmacie devrait également quadrupler. Au début de l’année 2023, alors que le projet était toujours au point mort, le budget initialement fixé à 50 M$ est passé à 82,5 M$, un rehaussement jugé nécessaire afin de répondre aux besoins de la population et aux normes actuelles. Le chantier de construction, d’une durée estimée à 24 mois, devait débuter à l’été 2024. Or, au moment d’écrire ces lignes, le CISSSLAU était toujours en attente de l’approbation du Conseil des ministres afin d’être autorisé à passer à l’étape de la réalisation.

Photo Maxim Ouellette-Legault
6-Construction de la Bibliothèque de Mont-Laurier
D’une durée prévue de 16 mois, les travaux de construction de la nouvelle bibliothèque de Mont-Laurier ont débuté le 3 juin dernier. Le projet représente un investissement important, soit 13,2 M$, et a été rendu possible grâce au Programme d’aide au développement des infrastructures culturelles du gouvernement du Québec et du Canada et le Programme d’innovation en construction bois du gouvernement du Québec. La nouvelle bibliothèque, d’une superficie de 1 200 m2 répartie sur deux étages, offrira une architecture contemporaine se démarquant par l’omniprésence du bois, un clin d’œil au développement historique de la région et à l’industrie locale. La structure consistera en une ossature réciproque, soit un assemblage de plusieurs pièces répétitives créant un plafond en caissons de bois, qui permettra au bâtiment d’être facilement démonté et réutilisé.

Photo Gaston Beauregard
7-Campus de l’UQAT
Plus de 15 ans après son installation dans les Hautes-Laurentides, l’UQAT inaugurera en 2025 son campus à Mont-Laurier. La construction du bâtiment a été basée selon l’approche du développement durable et le coût total est estimé à 18,5 M$. « Le bâtiment a été construit pour prévoir un agrandissement. On ne l’a pas fini qu’on veut déjà grossir davantage ! », avait déclaré le directeur du centre de l’UQAT à Mont-Laurier, Stéphane Lapointe, en août dernier. La deuxième phase de construction serait prévue pour un avenir « assez rapproché » et sera majoritairement destinée à des locaux de recherche. De nouveaux programmes en environnement, en culture autochtone et en arts sont dans la mire de l’université, bien qu’aucune confirmation n’ait été donnée pour le moment.

Photo gracieuseté
8-Élections municipales
Le 2 novembre prochain aura lieu, comme tous les quatre ans, les élections municipales. Après avoir confié à L’info hésiter à se représenter en raison de la lourdeur administrative liée à son poste, l’actuel maire de Mont-Laurier Daniel Bourdon a finalement annoncé qu’il soumettrait sa candidature à nouveau en 2025. Rappelons que M. Bourdon en est actuellement à son deuxième mandat comme maire, après avoir été élu par acclamation en 2017 et en 2021. Il occupe également le poste de préfet au sein de la MRC d’Antoine-Labelle depuis novembre 2021. Notons que les personnes souhaitant se présenter à titre de maire ou aux autres postes du conseil municipal auront jusqu’au 3 octobre prochain pour manifester leur intérêt.

Photo gracieuseté Ville de Mont-Laurier
9-Le couvent
Sujet très abordé par ceux qui tiennent au patrimoine, l’ancien couvent de la Nativité-de-Marie à Labelle pourrait connaître un dénouement en 2025. Soit qu’il est acheté et rénové à grands frais ou qu’il est démoli, parce qu’encore là, il est acheté et que des projets autres que patrimoniaux sont dans les plans. Le Comité des citoyens de Labelle, comme des associations d’histoire et de patrimoine au Québec le demandent, une contre-expertise par des spécialistes dans ce type de bâtiment est souhaitée. Difficile de dire à ce stade qui paiera la note. Après la décision du Comité de démolition de Labelle, tombée le 14 novembre, le bâtiment était en vente à quelque 615 000 $ sur Centris.ca, mais il a vite disparu du tableau des ventes. Le CLSC, qui se trouvait en ces murs, et déplacé à Mont-Tremblant, est maintenant une bonne nouvelle. Vicki Émard, mairesse de Labelle: « Nous avons la confirmation du retour sur le territoire de Labelle en début d’année. Le CLSC prendra place dans un local de la chapelle du centre communautaire de la municipalité. » Le conseil a d’ailleurs adopté une résolution à cet effet le 16 décembre.

Photo Lisianne Chapleau
10-La 117
Autre sujet populaire dans la région, les travaux de la 117 entre Labelle et Rivière-Rouge. Certains cultivent le scandale au point de vue de l’environnement, d’autres pour les expropriations souvent difficiles, se sentent lésés. Alors que le ministère des Transports annonçait la fin ou presque aux moindres détails de la phase 1, reste la phase 2 et 3 à commencer. La phase 2 risque d’être une somme de travail pour 2025 et peut-être un peu, dans 2026. Déjà, les 64 propriétaires de résidences et terrains expropriés ont été joints. Le ministère a effectué en 2024 des inventaires écologiques près de la rivière Rouge, entre autres, de même que des relevés sonores sur les lots, deux sujets souvent soulevés. L’échéancier et l’ordonnancement des travaux des lots 2 et 3 seront connus lorsque la conception sera finalisée et le contrat pour les travaux sera conclu. Soulignons que les travaux s’allongent sur 14,7 km dans l’axe actuel, entre la fin de la route à quatre voies, à Labelle, et le carrefour giratoire du chemin Deslauriers et de la rue L’Annonciation Sud, à Rivière-Rouge.

Photo Medialo – Archives
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