Quel avenir pour l’église de Ferme-Neuve?
Une consultation publique a eu lieu le 19 février au sujet de l’avenir de l’église de Ferme-Neuve.

Le mercredi 19 février en soirée, la municipalité de Ferme-Neuve a convoqué ses citoyens à une consultation publique au sujet de l’avenir de l’église du village. La rencontre a eu lieu à la salle Sam Matts du Centre sportif Ben Leduc. On comptait dans l’assemblée près de 80 personnes, avec une majorité d’aînés. Lors d’un vote à main levée, la grande majorité des personnes présentes souhaitaient que l’église de Ferme-Neuve soit préservée pour les générations à venir.
Pour la communauté
La municipalité de Ferme-Neuve souhaiterait acquérir l’église afin de conserver ce bâtiment patrimonial, ainsi que le remettre en état, pour une vocation communautaire. Une somme de 900 000$ serait suffisante pour remettre l’église en état. « Le gros morceau, c’est le toit », affirme la mairesse de Ferme-Neuve, Diane Sirard.
Néanmoins, on cherche toujours une vocation au bâtiment. L’un des objectifs de la convocation publique était de récupérer les idées des citoyens à ce sujet. On propose, entre autres, d’en faire une salle communautaire, un gymnase, d’y déplacer les bureaux de la municipalité, d’en faire une bibliothèque ou encore un cinéma.
D’un autre côté, Ferme-Neuve a observé les scénarios appliqués à diverses églises de la région. Il était question notamment de l’église de Val-Barrette, où l’on retrouve désormais un gymnase pour l’école primaire d’à côté, ainsi que l’église de Notre-Dame-du-Laus, qui avait obtenu l’été dernier près de 2M$ pour la requalification de son église.
Cession et relève
Pour l’heure, l’église appartient à la paroisse Notre-Dame-de-la-Lièvre. « La paroisse regroupe les villages de Sainte-Anne-du-Lac, Mont-Saint-Michel et Lac-Saint-Paul », soulignait Pauline Thibault, présidente de la Fabrique de la paroisse Notre-Dame-de-la-Lièvre. La Fabrique propose à la municipalité de lui céder l’église gratuitement. Cela n’inclut pas le presbytère, qui souhaite être conservé par le diocèse de Saint-Jérôme-Mont-Laurier. « Si on doit se débarrasser de l’église pour une raison ou une autre, on se doit de l’offrir à la municipalité, d’abord. C’est un protocole signé entre les évêques à travers la province de Québec. »
Selon Mme Thibault, la relève n’est pas au rendez-vous, tout comme dans les églises. « Dans le moment, ce qui nous fait le plus défaut, ce sont les bénévoles. On chauffe au bois, l’hiver, ça demande une personne par jour pour chauffer. Nos bénévoles sont âgés. Quant à nos jeunes, on n’en voit pas beaucoup, sauf que si un grand-père décède, ils veulent tout de même un service. »
Voir plus de : Actualités
Du pain sur la planche pour Autisme Laurentides
Désormais désignée par l'Assemblée générale des Nations Unies comme Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, le 2 avril revêt une …
Quelques citoyens se prononcent sur le projet d’agrandissement
Les citoyens avaient l’occasion de s’exprimer le 11 mars en soirée à l’occasion de la deuxième partie de l’audience publique …
Un « nouveau souffle » pour la culture
D'ici 2027-2028, l’aide financière du CALQ atteindra 200 millions de dollars par année, pour une bonification totale de 544 millions …