Quelques citoyens se prononcent sur le projet d’agrandissement
Les citoyens avaient l’occasion de s’exprimer le 11 mars en soirée à l’occasion de la deuxième partie de l’audience publique sur le projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement technique de la Régie intermunicipale des déchets de la Lièvre (RIDL). L’info, présent sur les lieux, brosse un portrait de la rencontre.
Même si Patrick Fournier, conseiller en communication pour le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), affirme que la RIDL, des organismes ou des municipalités auraient pu prendre la parole en cette soirée, seulement sept citoyens ont discuté de leurs préoccupations devant les intervenants du BAPE, Joseph Zayed et Prunelle Thibault-Bédard.
Ces sept personnes ont défendu ardemment leurs positions. Parmi elles, Louiselle Martin et Roman Hromek ont partagé leurs craintes quant à l’agrandissement possible de la RIDL, redoutant que ce projet nuise à leur qualité de vie et celle des citoyens de Mont-Laurier.
Louiselle Martin redoute aussi l’odeur, car l’emplacement du nouveau site sera près de son domicile. « On dirait que c’est une fosse septique qui est ouverte. L’odeur, c’est récurrent depuis au moins 3 ans et on le sent dans la ville aussi », avance-t-elle.
La RIDL défend sa décision
Même si le RIDL n’a pas pris la parole devant le BAPE en cette soirée, le président de la RIDL, Jean Gascon, a pris quelques minutes pour discuter avec L’info. « On fait tout pour réduire l’enfouissement, regarder le compost et le recyclage. Nous sommes bien plus avancées que d’autres municipalités du Québec. »
Au niveau du lieu d’enfouissement de la RIDL, il mentionne qu’avant 1985, chaque municipalité avait sa propre décharge. La création de la RIDL, qui unit 12 municipalités de la région, a mis fin à ces décharges, pour centraliser le tout à Mont-Laurier, au centre de ces villages. Il note aussi qu’à cette époque, Mont-Laurier n’était pas aussi développé et que le positionnement géographique était bien loin du cœur de la ville.
M. Gascon ajoute que la RIDL a payé le ministère des Finances afin que le BAPE mène ces audiences publiques. « On a dû émettre un chèque de 142 700$. Avec l’étude d’impact, c’était un budget de plus de 1M$ », conclut-il.
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