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Patri-colore : un livre à colorier pour connaître l’histoire des Hautes-Laurentides

Publié le 26 avril 2023 par Maxim Ouellette-Legault

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Maxim Ouellette-Legault

Journaliste de l'Initiative de journalisme local | mouellette@infodunord.ca

Le 25 avril, la MRC d’Antoine-Labelle (MRCAL) a annoncé la sortie d’un livre à colorier, intitulé Patri-colore, destiné à faire découvrir aux jeunes de 5e et 6e année l’histoire des Hautes-Laurentides, une première pour la MRCAL.

Sur la photo, de gauche à droite : Billie Piché, coordonnatrice aux communications, Emmanuelle Marcil, directrice générale adjointe par intérim, Anne-Marie Wauthy, agente de développement en patrimoine immobilier, Dominique Gagné-Supper, agente de développement culturel et du territoire, Véronique Lapointe, co-fondatrice de la firme Heredes et Sophie Lamarche, co-fondatrice de la firme Heredes. (Photo L’info de la Lièvre - Maxim Ouellette-Legault)

Issu d’une idée conjointe des actrices en développement culturel de la MRCAL, « Ce cahier à colorier est un outil qui peut devenir un outil très complet dans un milieu de l’enseignement local », remarque Dominique Gagné-Supper, agente de développement culturel et du territoire à la MRCAL.

Depuis avril 2021, les MRC doivent mettre à jour périodiquement un inventaire des immeubles ayant une valeur patrimoniale sur leur territoire. Dominique Gagné-Supper explique que par l’embauche d’Anne-Marie Wauthy, agente de développement en patrimoine immobilier à la MRCAL, l’organisation municipale souhaitait déployer des actions de sensibilisation au patrimoine. Elle mentionne aussi que « Le fait d’avoir une plus grande entente de développement culturel pour 2021-2023 nous permet d’avoir accès à des sommes plus conséquentes ».

C’est la firme Heredes qui a produit le cahier Patri-colore. Cette firme a attiré le regard de la MRCAL alors qu’elle avait créé des cahiers à colorier pour adulte au sujet de quartier montréalais de Westwount.

« Patri-colore permet de mettre en lumière des immeubles patrimoniaux que nous croisons tous les jours et qui font partie intégrante de notre environnement. Des immeubles que nous chérissons pour leur valeur, leur histoire et ce qu’ils représentent pour chacun de nous. » – Daniel Bourdon, préfet de la MRC d’Antoine-Labelle et maire de la Ville de Mont-Laurier

Pour ce qui est du coût de la création et de la distribution de ce livre à dessins au sein des écoles de la MRCAL, Dominique Gagné-Supper précise qu’« On a pu aller chercher du financement via l’entente de développement culturel, une enveloppe conjointe entre le ministère de Culture et Communications (MCC) et la MRCAL, signée pour 3 ans. C’est un projet de 25 000 $, sur une entente totale sur 3 ans de 432 500 $ ».

Le public cible

Ce cahier, qui sera distribué dans les écoles au courant du mois de mai, contient des représentations visuelles, ainsi que les descriptifs de 20 bâtiments patrimoniaux issus des 17 villes et villages des Hautes-Laurentides.

Après avoir consulté le Centre de services scolaire des Hautes-Laurentides (CSSHL), les jeunes de 5e et 6e années ont été ciblés. « Il permet l’apprentissage de notion d’histoire, de patrimoine, de français. Des notions sociales, ainsi que des mathématiques s’y entrecroisent », explique Dominique Gagné-Supper. Elle ajoute que la distribution de ces livres sera gratuite.

En attente d’une réaction

Anne-Marie Wauthy et Dominique Gagné-Supper ne cachent pas leur fébrilité quant à la réception de ce cahier parmi les écoles et la communauté. « Nous avons hâte d’avoir le retour des professeurs, parce que c’est surtout eux qui vont utiliser cet outil avec leurs élèves. Évidemment, on aimerait que ce cahier soit un outil pédagogique pour des années à venir, mais la MRC reste à l’affut des besoins des gens », explique Dominique Gagné-Supper. Elle ajoute que le projet est surveillé par d’autres MRC et municipalités du Québec.

Même si ce livre à colorier s’adresse aux enfants de 5e et 6e année du primaire, Anne-Marie Wauthy et Dominique Gagné-Supper s’attendent à ce que le cahier plaise aussi aux adultes. « C’est un bel outil pour tous, que ce soit ceux qui connaissent ou pas l’histoire de la région. »