Plusieurs luttes en cours pour les postes de conseillers

À Mont-Laurier

Publié le 4 novembre 2021 par Kathleen Godmer

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Kathleen Godmer

Journaliste | kgodmer@inmedias.ca

Dès la fin de la période de mise en candidature, on savait qu’à Mont-Laurier, le maire sortant Daniel Bourdon avait été réélu par acclamation. Même réalité pour Suzanne Parisé, ancienne directrice générale du Centre d’action bénévole Léonie-Bélanger, qui était seule en lice pour occuper le siège de conseillère municipale no. 6.

Avec les nombreuses luttes en cours, le visage du conseil de ville de Mont-Laurier sera fortement renouvelé à la suite des élections municipales. (Photo gracieuseté – Ville de Mont-Laurier)

Depuis, deux candidats ont retiré leur candidature: Élaine Brière et Marc Lacasse. Le désistement de M. Lacasse permet donc à son adversaire, Émilie Tessier, de devenir officiellement conseillère au siège no 3. Si, d’ici le 7 novembre, il n’y a pas d’autres retraits, il y aura des élections pour les postes de conseillers aux sièges no 1, 2, 4 et 5.

Siège no. 1: Claudie Lacelle et Myriam Guénette

Claudie Lacelle est la directrice générale de la Maison des Jeunes de Mont-Laurier. Déjà très impliquée auprès de différents organismes, elle souhaite l’être encore plus pour la communauté et « désire mettre la main à la pâte afin de rendre la ville encore plus accessible, accueillante, dynamique ». Objectif: mettre la priorité sur la qualité de vie des citoyens.

Mme Guénette, pour sa part, a comme priorités le maintien des activités gratuites à Mont-Laurier, les logements sociaux et l’aide aux organismes qui y travaillent, la poursuite de la mise à niveau des rues et trottoirs, et, étant elle-même malvoyante, devenir la voix des aînés et des personnes en situation de handicap. Avec une vision partielle de cinq mètres et moins, elle n’a pas d’emploi présentement et entend consacrer son temps à son implication municipale.

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Siège no. 2: Normand Latreille et Alain Lapointe

Normand Latreille évolue en gestion et hôtellerie depuis plus de 45 ans et est sur le point de ralentir dans sa vie professionnelle. Déjà très impliqué (CA Muni-Spec, Table RH et autres) il souhaite le faire encore plus. Son objectif: l’avancement de la ville tout en poursuivant les projets faisant partie du plan stratégique de Mont-Laurier, qui lui plaît vraiment.

Alain Lapointe a travaillé en mécanique industrielle et est maintenant travailleur autonome en tant que peintre, ce qui lui laisse le temps requis pour son implication municipale. Son désir est de devenir la voix des citoyens qu’il rencontre et de les représenter. Si certains dossiers en cours le motivent, d’autres lui donnent envie de s’exprimer et d’apporter un point de vue nouveau.

Notons que M. Lapointe présente des antécédents judiciaires pour vols, faux et conduite avec les facultés affaiblies. Il a d’autres causes pendantes devant les tribunaux, également de nature criminelle. Joint par L’info après ces révélations, M. Lapointe a mentionné qu’il maintenait sa candidature.

Siège no. 4: Véronie Whear et Alexandre Langelier

Véronie Whear est enseignante au centre collégial de Mont-Laurier et bientôt maman d’un premier enfant. Elle souhaite être une voix « jeunesse » sur le conseil et désire avoir un impact positif sur les générations à venir. Elle est particulièrement interpellée par ce qui touche à l’environnement et à la justice sociale et est énormément impliqué dans ces causes.

Alexandre Langelier est un jeune entrepreneur de la région. Il souhaite que le développement passe par l’écoute du citoyen, de ses besoins et l’apport de nouvelles idées. Favorable aux dossiers en cours, il souhaite prioriser celui du logement et peut-être implanter dans les nouveaux quartiers en devenir un principe de microsociété permettant de réduire les déplacements et par le fait même, les impacts environnementaux, ainsi qu’encourager la création de liens sociaux. Il aimerait aussi contribuer à la diminution du paiement des taxes municipales par les petites entreprises.

Siège no. 5: Yves Desjardins et Hugues Coursol

Yves Desjardins a pris la décision de se présenter pour un autre mandat. Il se dit fier de ce qui a été réalisé dans les dernières années et a aussi mentionné qu’il y a plusieurs projets pour les années à venir qui l’interpellent et auxquels il souhaite participer.

De son côté, Hugues Coursol, président-directeur général de Transport Coursol, a de nombreuses ambitions. Il souhaite, entre autres, avoir une influence sur les services aux citoyens, l’aspect commercial de la région, la sécurité routière résidentielle et l’aide aux organismes.

Acte criminel et élections: ce que prévoit la loi

La Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités prévoit certains cas d’inéligibilité, notamment si une personne est déclarée coupable d’un acte criminel punissable de deux ans d’emprisonnement ou plus.

Gabriel Sauvé-Lesiège, des relations médias à la Direction des communications et des affaires publiques d’Élections Québec, rappelle qu’une personne accusée est présumée innocente jusqu’à preuve du contraire devant un juge ou un jury et que les présidents d’élection dans une municipalité n’ont pas à enquêter sur les candidats lorsque ces derniers déposent leur candidature.

« Tant que la personne répond aux conditions d’éligibilité et réussit à recueillir le nombre requis de signatures d’appui d’électeurs de la municipalité, elle peut présenter sa candidature. Au bout du compte, ce sont les électeurs qui auront l’occasion de trancher », souligne M. Sauvé-Lesiège.

Il précise néanmoins qu’une personne élue reconnue coupable d’un acte punissable de deux ans de prison ou plus sera inhabile à siéger sur un conseil municipal. Une action en déclaration d’inhabilité peut dans ce cas être entreprise par un électeur, la municipalité ou le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.

Avec la collaboration de Gilles C. Poirier et Simon Dominé.

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