Gaston Courtemanche (1948) et Wilfrid Lacelle (1947): au Rapide-de-l’Orignal (3/4)1
Gaston: C'était comme ça. Wilfrid: Un jour à l’automne, le marchand Ben Laurin place ses mannes de pommes sur des planches à l’extérieur de son magasin. Un homme attrape une pomme et la croque sans la payer, alors nous autres aussi on en prend une et on la croque. Le vieux Ben nous ramasse et nous dit: « Aïe! Les p’tits gars, les pommes sont à vendre. » On ne savait pas que l’individu était son fils Robert. Gaston: À la boulangerie Coursol, quand ils tranchaient le pain, les croûtes tombaient chaque côté du convoyeur. On en a bouffé des croûtes. Wilfrid: Madame …