Rassemblements d’élèves aux abords de la polyvalente Saint-Joseph
Une citoyenne s’inquiète des possibles conséquences
Pourquoi tolère-t-on les rassemblements d’élèves aux abords de la polyvalente Saint-Joseph et quelles en seront les conséquences? Voici les principales questions auxquelles une citoyenne de Mont-Laurier, Mme Plante, souhaite avoir des réponses. Elle a communiqué avec L’info afin de partager cette situation qui l’inquiète.
« Le 4 février, en face du dépanneur Alix, un groupe d’élèves (fumeurs ou non) était installé là, sur le trottoir, sans distanciation, sans couvre visage pour plusieurs et certains se partageaient cigarettes et vapoteuses. Ce n’est pas le seul rassemblement et c’est une situation que je constate souvent quand je vais marcher », a-t-elle dénoncé.
Mme Plante s’inquiète que les efforts et les sacrifices que la communauté déploie soient compromis et que cette attitude, de la part des élèves, mette en danger les citoyens responsables.
« Je sais que les jeunes se ramassent là parce qu’ils ne peuvent pas fumer sur le terrain de l’école, mais où est le respect de mesures sanitaires? À qui appartient la responsabilité de gérer les étudiants qui ne respectent pas la loi et qu’est-ce qui peut être fait pour éviter ça? Il est pressant de conscientiser les élèves aux impacts de ce comportement et qu’ils ne sont pas les seuls que ça touche », a affirmé la citoyenne.
La polyvalente consciente du problème
Du côté de la polyvalente, on est bien conscient que cette situation délicate existe. La directrice, Nathalie Ducharme, a expliqué que « les rassemblements de fumeurs aux abords du terrain de l’école sont habituels. Il y a trois ou quatre groupes, d’une vingtaine d’élèves, qui se retrouvent sur les trottoirs lors des pauses et le midi. Nous sommes conscients de ce problème. Certains élèves fumeurs sont plus prudents que d’autres et gardent une distance raisonnable avec les autres. Si on tente de les repousser, ils se retrouvent dans la rue et nous avons là un problème supplémentaire de sécurité ».
Expliquant aussi que sur le trottoir, les élèves ne sont plus sur les terrains de l’école, la directrice mentionne que l’école intervient régulièrement.
« Avec la pandémie, nous avons ajouté de la surveillance, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Nous avons reçu le soutien des policiers qui sont venus faire de la sensibilisation. Les directions ont fait des interventions ponctuelles. Lorsque les adultes sont présents, la majorité des élèves collaborent, mais c’est à recommencer chaque fois. »
Selon Mme Ducharme, les solutions ou mesures à mettre en place pour éviter ce type de situations sont de « continuer de sensibiliser et intervenir pour disperser les élèves. Les conscientiser sur les risques de leurs comportements, c’est la meilleure chose à faire ».
« Éventuellement, il faudra probablement sévir et donner des constats d’infraction, mais nous ne souhaitons pas en arriver là. » – Nathalie Ducharme, directrice de la polyvalente Saint-Joseph
Mentionnons que depuis le début de la pandémie, la polyvalente a dû faire face à 18 cas d’élèves testés positifs; cinq cas à l’automne 2020 et 13 cas depuis janvier.
La SQ pourrait décider d’intervenir plus sérieusement
Selon l’agent Marc Tessier, agent de communications à la Sûreté du Québec (SQ), les policiers effectuent beaucoup de sensibilisation auprès des étudiants afin de leur rappeler les consignes de la santé publique qu’ils doivent respecter lorsqu’ils sont à l’extérieur des classes. « Les policiers ont et vont effectuer de la sensibilisation. Ils retourneront faire des vérifications sur l’heure du diner afin de sensibiliser les étudiants. Il n’est pas impossible que la situation fasse l’objet d’analyse et si celle-ci s’avère dérogatoire aux mesures en vigueur, la SQ pourrait soumettre le tout au DPCP pour étude en lien avec un rapport d’infraction général. »
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