L’emmerdeur à l’Espace Théâtre
Une pièce pour ne pas s’emmerder un vendredi soir
L’emmerdeur, une pièce destinée à faire rire son public et lui faire passer une agréable soirée, a bien rempli sa mission. Égal à lui-même, Marcel Lebœuf a bien joué son rôle d’emmerdeur, mais voilà : c’est Normand D’Amour qui a surpris tout le monde dans son rôle du tueur à gages.
Produite par KoScène et écrite par Francis Veber qui est aussi l’auteur du fameux Dîner de cons, raconte l’histoire de Ralph (Normand D’Amour), un tueur à gages, qui doit exécuter un témoin clé dans un procès de corruption depuis sa chambre d’hôtel donnant sur le palais de justice. Son voisin de chambre, François Pignon (Marcel Lebœuf), un homme dépressif et suicidaire depuis que sa femme (Monique Spaziani) l’a quitté pour le docteur Wolf (Patrice Coquereau), viendra contrecarrer les plans du tueur sans le savoir. Alors que Pignon attire l’attention dans leur direction en tentant de se suicider, le tueur à gages convainc le garçon d’hôtel (Pierre-François Legendre) de ne pas appeler la police (Danny Gagné), en promettant de veiller lui-même sur Pignon. Il se trouve alors pris dans les problèmes de Pignon au détriment de sa mission.C’est après qu’il ait été mis sous sédatif, puis ramené avec une autre médication par le docteur Wolf qui l’avait carrément pris pour Pignon, que Ralph, inconscient suite à un coup sur la tête, ne sera plus du tout lui-même. Du tueur froid et en contrôle, il deviendra nerveux avec un regard loufoque, presque une marionnette humaine dont les cordes se seraient emmêlées ensemble. Ralph et François seront surpris par le garçon d’hôtel dans des poses explicites. Il s’ensuit des va-et-vient incluant d’autres personnages, des claquages de portes et des situations abracadabrantes. On sent que Marcel Lebœuf en doit une à Normand D’amour lorsque, dans certaine scène comme celle où D’Amour est inconscient sur le lit et qu’il doit se faire injecter un calmant par le Dr Wolf, Lebœuf en profite pour tirer fort sur son caleçon hors de son pantalon. Comme c’est une pièce très légère, les comédiens se permettent quelques incartades. Bref, on ne s’est pas emmerdé avec L’emmerdeur.
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